le

EDMONTON, Alberta

VON. 2 — No 38

Subvention de $4,000. pour l'A.CF.A.

L'on a appris jeudt dernier, au cours d'une réunion de l'Exé- cutif provincial de 1*A.C.F.,A,, que l'Association avait reçu quel- ques jours plus tôt un chèque de 4,000 du ministère des Affaires culturelles du Québec, Cette

somme - moindre de $1,000 en .

comparaison des autres années - représente La contribution du gouvernement québécois pour le maintien d'un secrétariat perma. nent effectif de l'Association,

La subention est pour l'année 1969, déjà vieille de plüs de sept mois et, comme nous Le disions plus tôt, elle est de 20% moins considérable qu'au cours de tou- tes les autres années précéden- tes D'autre part, le ministère des Affaires culturelles québé- cois a poursuivi ce qui est main- tenant une tradition-en versant la somme de $2,000 aux fins spéci- fiques de bourses; ce montant demeure inchangé par rapport aux années passées,

L'annonce d'une subvention au Secrétariat a été bien accueillie par tous les membres de l'Exé- cutif, Elle permettra de ren- flouer un compte de banque qui ne souffre certainement pas d'é- tre trop gras!

Ce n'est pas la coutume pour l'Exécutif de tenir des réunions durant les mois d'été, en raison du nombre considérable de ses membres partis en vacances, Si l'on a fait exception la semaine dernière, c'est que quelques questions devaient être discutées et certaines. décisions prises le plus tôt possible,

Le ministre de la Santé du Canada, l’honorable John Munro, a récemment déclaré “que tous les citoyens canadiens devraient pouvoir recevoir les soins que leur état de santé nécessite, sans égard À leur situation fi- nancière!', Il annonçait quelques instants plus tard la tenue le 7 octobre prochain d'une conféren- ce sur la Santé nationale et la Main-d'osuvre, .

Enregistrement no 1881

Ê :

ANIMATION SOCIALE -

Ainsi, l‘on devait décider im- médiatement d'engager l'un ou l'autre des candidats qui avaient posé leur candidature au poste d'animateur social, Parmi les candidatures reçues une seule retint particulièrement l'atten- tion du Comité de sélection spé- cialement nommé à cet effet et, par voie de conséquence, de l'Exécutif lui-même, Après in- terview de cette personne et rap. port à la réunion de jeudi der- aier, il fut finalement décidé de ne pas retenir les services du candidat que fon avait jugé le plus apte À remplir le poste,

L'on poursuivra les recher- ches, tant à Mintérieur qu'à l'ex- térieur des frontières de l'Alber- ta afin de trouver une autre per- sonne qui puisse répondre À tous les critères que l'on exige de co lui (ou celle) qui occupera éven- tuellement cette fonction d'ani- mateur social,

L'on a aussi décidé d'entre-

. prendre dès la mi-septembre,

par une rencontre des membres du Conseil général, les premiers échelons de ce qui devrait ensui- te nous conduire äunprogramme très complet et très élaboré d'a- nimation sociale en Alberta,

L'Exécutif a reçu et accepté

le rapport financier du Comité des Journées du Canada fran- çais, Ii ressort de ce rapport

que l'on a pu accumuler un sur-

plus de $907.00, La somme a été versée À un compte spécial qui servira à l'élaboration des ttJournées!! de la prochaine an- née,

L'Exécutif a aussi pris offi- cielléement connaissance de la dé-

cision du CRTC quant à la télé-

vision française dans notre pro- vince, L'on sait que cette der-

Mère, À moins de changements

majeurs, devrait commencer à Edmonton au plus tard à la mi- janvier 1970,

Enfin, l'on a mentionné la te. nue prochaine à Edmonton de deux importantes réumions et un déve. loppemient d'autre nature fort inattendu,

Dans le cas des réunions, ce sont: la rencontre annuelle de la Fédération (des associations ca- nadiennes-françaises) de l'Ouest et le 22e congrès de l'Associa- tion Canadienne d'Education de Langue Française (ACELF). L'une et l'autre auront lieu à l'hôtel Macdonald, 18 premitre les 17 et 18 août et le second

du 18 au 21, c'est-à-dreaucours

de ia même semaine,

Quant À la réalisation inatten- due, 1l s'agit de la mise sur pied prochaine d'une ‘‘discothèque!! française à Edmonton, Elle fait suite à des pourperlers entrepris entre l'union des étudiants du

” Collège St-Jean et celle des étu-

. dtants de l'Université de l'Alber-

ta,

Un restaurant situé Aproximi- té du Collège doit bientôt être a- cheté et transformé en discothè- que; ce sont ies élèves du Collè- ge qui seront responsables de son organisation et de son adminis- tration alors que l'Union des é- tudiants de l'Université en assu- rera le financement,

$52,350 en subventions aux groupes

francophones hors du Québec

Le ministre des Affaires cul- turelles du Québec vient de dis- tribuer un montant global de$52, - 350 aux groupes francophones d‘'outre-frontières, Cette somme est versée À 15 organismes dif - férents afin de les aider à déve- lopper leur rayonnement culturel dans leur milieu,

Deux associations culturelles reçoivent des montants Les plus importants: l'Association cana- dienne-française d'Ontario et la Société nationale des Acadiens,

Elles bénéficient chacune de .

$10,000 pour le rayonnement cul turel de leur secrétariat perma- nent, Du côté del'Est, une sub- vention de $1,000 est octroyée À la Fédération francophone et une autre du même montant à la Fondation Sigogne toutes deux de la Nouvelle- Ecosse,

Vers l'Ouest, quatre associa- tions canadiennes-françaises bé-

#

néficient d'une subvention de. $4,000 chacune, Ces associations

“ sont les suivantes: la Société

Franco-Manitobaine, de Saint- Boniface, au Manitoba; l'Asso- ciation culturelle franco-cana- dienne de la Saskatchewan, à Régina: l'Association canadien- ne-française de l'Alberta, à Edmonton et la Fédération ca- nadienne-française de la Colom- bie-Britannique, À Vancouver.

La Nouvelle-Angleterre n'est

pas oubliée puisque l'Association des professeurs franco-améri- cains bénéficie d'une subvention de $1,000 pour son secrétariat, D'autres subventions sont aussi versées aux Etats-Unis, mais elles affectent des formes dif-

.férentes. Un déboursé de $10,-

000 a été fait par le ministère des Affaires culturelles pour la Semaine du Québec, qui a eu lieu À Lewiston-Auburn,

ES Nombre restreint de nouveaux employés

Le gouvernement fédéral maintiendra les restrictions sévè- res qu'il a imposées sur l'embauche au sein de la Fonction pu- blique, Les nouvelles coupures annoncées par le gouverne- ment Trudeau indiquent que le nombre de nouveaux employés sera très restreint, alors qu'on interdit, À moins de cas d'ex- ception, de combler tout poste vacant autrement que par une nouvelle répartition des tâches au sein du. ministère en cause

Les seuls secteurs de la Fonction publique qui échappent aux nouvelles restrictions sont is ministère de l'Expansion régiona- le, le Commisseriat au bilinguisme et le Service. de la main-

d'oeuvre,

Au ler octobre 1968, le nombre d'employës inscrits sur les listes du Gouveriement. et des sociétés de la Couronne et-autres «

. entreprises gouvernementales, y compris Radlo-Canadamais à

l'exclusion du CN, se chiffrait par 236,786, soit moins qu'en 1987,

alors que le total s'élevait à coupures. , . . .

257,294 et on prévoit de nouvelles :

Mercredi le 13 août 1969

Tel que prévu, le nombre de divorces s’accroit constamment

OTTAWA - Suivant ce que l’on pouvait attendre de loisplus libé-

‘rales sur le divorce au Canada,

il y a eu dans les six premiers mois de 1969 environ 10,130 di- vorces, soit presque autant que le nombre enregistré (10,750) pour toute l'année 1968,

Ces données rendues publiques par le Bureau fédéral de la sta- tistitque ont été confirmées par un rapport émanant du ministère de la justice, Les permis de dvor- ce accordés l'an dernier repré- sentaient presque un record mais le sommet du nombre de divorces au pays a été atteint en 1967, soit 11,165,

Pour les mois qui viennent, le ministère de la-justice s'attend À un fort nombre de demandes de divorce, Au ministère, on ne peut prévoir exactement le nombre de permis de divorce concédés d'ici la fin de 1969, Beaucoup de dé- crets de divorce, en 1968, rele- vaient des anciennes lois: 10,291 tandis que 459 à peine furent ju- gés selon la nouvelle loi, en vi- gueur depuis un an environ,

De janvier À la fin de juin 1969, il y eut 8,823 décrets de divorce selon la nouvelle loi et 1,307 suivant les anciennes lois, La nouvelle loi sur le divorce agrandit le champ des motifs

que l'on peut invoquer avant d'al- *

ler en instance de divorce: cru- auté mentale ou physique, homo- sexualité, toxicomanie où alcoo- lisme, séparation de trois ans,

désertion du foyer (5 ans), con- damnation à la prison à perpétui- té, sodomie, bestialité et viol, etc.

Le BFS a déclaré qu'en 1968, 4,310 divorces ont été accordés À la suite de demandes faites par les maris, et 6,440 sur des requêtes faites par les épouses. Ces chiffres incluent les divor- ces accordés par les cours pro- vinciales et par le parlement fé- déral, Ce dernier avait juridic- tion À Terre-Neuve et au Qué- bec.

Création d'un groupe d’études sur le blé

LONDRES - Les représentants des principaux pays producteurs

de blé ont décidé, au cours des ”

réuniohs tenues À Londres, de mettre sur pied un groupe tech- nique chargé de poursuivre les discussions sur les solutions pouvant éventuellement interve- nir dans la ‘'guerre!t du blé, apprend-on dans les milieux au- torisés,

Le groupe se réunira dans le courant du mois d'août, vraisem- blablement à Londres, pour pré-

‘parer les textes qui seront

soumis aux gouvernements {n-. téressés avant la nouvelle réu- nion du comité des prix de l'ar- rangement international sur les céréales qui doit se tenir en automne.

&

Cercle vicieux - Une véritable guerre des prix semble s'être en- gagée entre les pays exportateurs de céréales, Cinq pays se sont rencontrés À Londres pour discuter de cette question mais n'ont pu en venir à une entente, De plus, la France vient de dévaluer la valeur du franc... ce qui promet de causer de nouveaux énnuis (aux autres

pays),

L'Association canadienne-française

de l'Alberta

se fait le porte-parole de la population franco-albertaine pour souhaiter aux congressistes __ de l'ACELF |

la plus cordiale bienvenue et

un agréable séjour parmi nous À >... ee 000000000000.

Li

5

La Lune aurait une croûte de

HOUSTON - Les quatre sis-

momêtres déposés par l'équi- page d ‘!Apollo-11! sur la Lu- ne vont peut-être permettre aux savants de faire une première grande découverte concernant la Lune, Comme la Terre, la Lune posséderait une croûte, ce qui &ignifierait qu'elle aurait eu À l'origine un noyau de roches incandescentes qui de nos jours ne serait pas complètement re- froidi, . Depuis leur dépôt sur la sur- face lunaire, le 21 juillet, à 45 pieds du module lunaire, les qua- tre sismomêtres, ont enregis- tré 28 ‘’événements sismiques!!, dont trois. correspondant à des ondes de surface et 25 à des phé- nomênes dont la cause serait de petits éboulements sur les bords de cratères. Ces précisions ont été apportées au Centre spatial de Houston, par le Dr Gary Latham, du Laboratoire de géo- logie Lamont de l'Université de Columbia, L'étude des diagram- mes des ondes de surface se ré- vêle particulièrement intéres- sante, car selon le Dr Latham, ils permettent d'avancer - très prudemment - l'hypothèse que la Lune posséderait une croûte d'une épaisseur d'une douzaine de milles,

Au cas où l'existence d'une croûte lunaire se confirmerait et pour cela, selon les propres mots du Dr Latham, il fau. drait que les sismomêtres puis- sent enregistrer “un événement sismique important, ce serait ‘une des grandes découvertes . Concernant la Lune faite ces derniers temps"! et rendus pos-

Quand Turgeon et.

Riel se confondent

TORONTO - Certains acteurs sont plus À l'aise dans certains rôles que dans d'autres, Quand Bernard Turgeon joue Louis Riel, il est convaincu qu'il est lui- même

Bernad Turgeon est en train de filmer la dernière production de la Canadian Opera Company's, “Louis Riel** qui est réalisé pour le compte de ia CBC, Tur- geon tient le principal rôle dans cet opéra déjà présenté en 1967.

L déclare que lorsqu'1l marche sur la scène, il oublie complète- ment qu'il est Bernad Turgeon,

Louis Riel est un de nos per- sonnages historiques les plus dynamiques et les plus contro- versés, Né en 1844, ce Métis ét quelques autres alliés ont op- posé une vive résistance aux autorités gouvernementales du Manitoba, Après vingt ans de batailles, Riel a été condamné par le gouvernement de Mac- donald - Dans l'opéra, Le héros estpré- . senté comme un être fortet sym- pathique, Riel est vu commeune victime des circonstances, com- me un homme pris au milieu de démêlés politiques insurmonta- bles, C'est ainsi que Bernard Turgeon imagine Louis Riel,

Ji ajoute qu'il est certain de .

” jouer encore Louis Riel plusieurs fois On apprend par ailleurs qu'il est question de présenter l'épéra en Europe, M, Turgeon

n'a.peut-être pas tort d'espérer :

le jouer encore, . : :

sible par la mission ‘Apollo- 11", En effet, une Lune possé- dant des couches, et notamment une croûte, cela signifierait que, géologiquement, le satellite na- turel de la Terre a été actif, Cela signifierait qu'à l'origine de sa formation la Lune était chaude et qu'en se refroidis- sant, des matériaux relative- ment plus légers seraient re- montés À sa surface pour for- mer précisément la croûte, L'é-

LE FRANCO-ALBERTAIN

12 milles

paisseur de cette croûte devrait être d'ailleurs plus faible sous les ‘mers!’ et plus forte sous les montagnes lunaires,

Sur la Terre, l'épaisseur de la croûte varie entre 2,5 et 3 milles au fond des océans et une dizaine de milles sous les chaînes montagneuses, Sous la croûte terrestre 8e trouve le manteau (mantle) séparé de cet- te dernière par la couche de Mohorovici.

Bientôt ouvertes ‘au public? Une étude conjointe réalisée par

#,

les Bourses de Toronto et Vancouver résultera probablement en

une suggestion que toutes les maisons de courtage du pays devien-

nent éventuellement des compagnies publiques, ce qui n'est pas le

cas présentement, bien ge la Bourse de Montréal elle (et c'est s .

La seule exception) ne pos

de aucun rêglement s'y opposant,

On se fait des Indiens une image trop folklorique

. VANCOUVER - Selon Mme Ne. dra Greenway, La population ca- nadienne de race blanche se fait une image des Indiens vêtus de costumes de daim, portant des casques en plumes multicolores et voyageant dans des canots d'écorce,

Diplômés de l'université Simon Fraser, À Burnaby, Mme Green. way, veut donner À ses conci-

toyens le véritable visage des

Indiens, .

Elle avait reçu une bourse de $4,000 d’une compagnie pé- trolière pour étudier le rôle des Indiens dans la société canadien- ne, au moment où elle termi- naft son baccalauréat en 1968, et la-bourse d'étude a été renou- velée pour 1989,

Elle espère que sa thèse se ra publiée comme livre À lapor- tée de tous, et non pas comme document placé dans une biblio- thèque universitaire,

“Depuis 20 ans, a-t-elle dit, on a noté un grand essor dans le domaine des sciences sociales, mais toutes ces connaissances n'ont pas été suffisamment vul- garisées",

“Pour écrire ce livre, Mme Greenway travaille en collabo- ration avec John Thomas, Cet Indien Nootka, âgé de 55 ans, d'Ucluelet,. sur l'le de Vancou- ver, est chef de lignée de la tri- bu Nitinat, É .

ë”

. En plus de la préparation de son livre, Mme Gresnway est

‘À l'emploi du département de l'é.…

ducation à l'université de la Co-

. lombie-Britannique,

Elle prépare des équipements, comportant les plus récentes techniques d'enseignement au- dio-visuel, À l'usage des cours primaires, dans le but de don ner une image plus réelle du peu- ple indien, re,

Madame Greenway, s'intéres-

se À la question, car elle esti- .

me que les groupes minoritai-

. res peuvent apporter. leur con- :

tribution au Canada.

PANI DANS L'OEIL :

Un borgne disait un jour à Tal- leyrand, le boiteux: |

-Alors, vous boitez toujours comme ça? |

. -Comme vous voyez, répondit du tac. au tac le célèbre diploma- te,

LA LUNE À L'ENVERS De toute la terre, on voit 1e même lune et la même face de la luné, .. . - Mais.passé l'Equateur, elle se

. présente : dans l'autre Sens,

C'est-à-dire qu'elle dessine un demi-cercle dont les pointes con- vergent vers la gauche quand el.

le croft et vers la droite quand

elle décroft, . ...

4

Le Conseil de la langue française rend hommage à Allard

OTTAWA - Le Conseil inter- - national de la langue française vient de rendre hommage au chef d'état-major des forces armées canadiennes, le géné- ral Jean-V. Allard, qui a exi-

gé un manuel militaire en lan-

. Sue .française qui ne soit pas

‘ “contaminé par l'intrusion des.

anglicismes ou du franglais'*. La requête du général Allard . fut présentée. avec le program-

me du ministère de la Défense

destiné À encourager l'utilisa.

tion d'un français aussi impec-

cable que possible dans lesfor-

ces armées,

Le dictionnaire de 15,000 mots : . tente courageusement de trouver ‘des expressions, françaises qui : équate le

rendent de façon jargon militaire anglais, Ainsi, un des ennemis jurés

.du. Conseil, le ‘‘walkie-talkie®!, |

devient un, ‘*émetteur-récepteur protatifst, ‘ - . Quént au ‘'clip"' du ‘radar’,

. AL. devient. Le. ‘top d'échoft; pour | ce qui est du ‘‘flame-out!, 11.

‘se transforme en l‘extinction de

réscteuree ‘ Pourtant le cockpit, le din-

ghy el°l6s anti-missiles demeu-

rent tels quels, alors que les.

“air-to-air rockets# devie des ‘’roquettes air-air?!, :

nnent

Ù 13 août 1969

Gens mariés, L apprènez à vous quereller

Apprendre À se quereller de façon constructive, voilà pour la majorité des couples un moyen de vivre plus pleinement! Les conseillers matrimoniaux insis- tent d'ailleurs aujourd'hui sur le fait que les ‘’bonnes!! scènes de ménage ne sontnullement àpros- crire et qu'elles sont même sa- lutaires,

Tous les gens. mariés, ou peu s'en faut, ont leurs démêlés, encoré que beaucoup répugnent À l'admettre. En vérité, une vie

, conjugales sans orages cache

quelquefois une profonde désu- nion ou du moins une union déjà moribonde, Car 1l est certain que si l'on prend vraiment les choses À coeur, on est porté A se défendre et À se battre,

La première fois que deux jeunes mariés se font une scène, is ont l'impression que c'est

Aux Etats-Unis, un dollar égale 78 cents de 1959

WASHINGTON - Grignoté par l'inflation, le dollar américain ne vaut plus aujourd'hui que ‘78 cents du dollar de 1959, et les économistes du gouvernment n'o- sent plus promettre un terme À la hausse des prix,

Selon le département du Tra-

vail, l'indice du coût de la vie a augmenté de 0,6 pour cent pendant le mois de juin, soit un taux annuel d'augmentation de 72 pour cent Pendant le pre. miser semestre, la hausse. du

coût. de.la vie a été proche de

6 pour cent, Les prix et les impôts se sont élevés plus vite que les salai-

_ res et malgré des augmenta-

tions de salaires record, le pou- voir d'achat. moyen des travail- leurs de l'industrie a baissé de 38 cents par rapport à juin

968, À une ménâgère américaine pour

-acheter ce qui lui coûtait un dol-

ler fl y a 10 ans,

Tout n'est pourtant pas noir dans :les indices de l'activité économique que publie le gou-

varnement, Les nouvelles com-

mandes de biens durables aux industries pendant le mois de juin ont baissé de $900,000,000 soit environ 3 pour cent par rap- port au mois de mai,

Cette baisse de commandes, si elle se. confirmait encore pen- : dant plusieurs mois,. pourrait être le prélude à un ralentisse- ment de la surchauffe de l'éco-. nomie, Mais les analystes sont prudents dans leur optimisme car l'essentiel de la réduction es carnets de commandes pro-

vient de l'industrie particuliè-

rement fluctuante de l'aéronau- tique et de l'espace,

Earl Grey, ancien

“onu d’'ün monopo

Li faut aujourd'hui 1,27 .

inchangé:

lassitude,

. Quelques témoignages

ion]

le commencement de la fin, le signe avant-coureur de la ca- tastrophe, En réalité, c'est le moment où deux individus en. treprennent la rude tâche d'ac_ commoder leurs goûts, leurs as. pirations, leurs besoins, Si, de. vant les réactions hostiles de l‘autre, ils prennent peur au point de battre en retraite, alors ils s'engagent dans une voie qui les mêne vers bien des désa- gréments,

En revanche, s'ils mênent la discussion jusqu'A ce que l'ab_ cès soit vidé, peut-être se sen- üront-ils plus proches que ja- mais l'un de l'autre, D'autre part, ils pourront découvrir qu'ils n'ont pas encore atteint la véritable harmonie sur leplan physique. Souvent aussi, le mo- tif de discorde est extérieur au couple: c'est ce qui arrive quand le mari, après une journée de travail irritante, rentre chez lui le soir les nerfs ÀA.vif et s'en prend À sa femme, faute d'avoir pu dire. son fait À son patron,

En fait, on concevrait fort bien que des jeunes gens avisés élaborent, d8s le début du maria- ge, une sorte de protocole ré- glant leurs querelles À venir,

‘ Ayant conscience qu'elles sont

inévitables, d’un commun accord ils se donnerajent pour règle de . les vider jusqu'au bout, mais en un loyal affrontement, tant 11 est vrai que certains procédés dé- loyaux conduisent À des discus- sions tout À fait négatives,

On a constaté que les ménages sans enfants one une vie con- jugale moins orageuse que les

" autres, La première naissance

entraîne presque toujours un bou- leversement dans le rituel des scènes. Les parents d'enfants en bas fige sont aussi plus irri- tables et se heurtent davantage qu'À aucun autre moment de leur vie familiale, Tourmentés par les angoisses propres aux parents novices, {ls ont les nerfs à fleur de peau, : |

Ainsi donc, la fréquence des altercations, l'intensité de la co- lère varient avec le temps, ce. pendant que le comportement des protagonistes reste À peu près en effet les conflits conjugaux sont pour l'individu l'occasion primordiale d'expri- mer la marque propre de son caractère et ses réactions À l'égard de la vie,

Les couples qui ont trop de retenue pour vider avec éclat leurs différends sont souvent, au fond, attaints d'une incapa- cité de communiquer, Or remé- dier À cette incapacité peut sau- ver un ménage 6n mauvaise pos- ture ou même rallumer une étin- celle, apporter un renouveau de chaleur, d'intimité, de jole dans une union stable, certes, mais qui se ressent déjà d'un peu de

gouvérneur généràl du Canads (donateur de la fameuse Coupe Lai FR ‘Nons n'avons aucuns grantie que les pouvoirs d'un trust ne seroüt pas employés contre. le

: bien général des producteurs et des consommateurs. _ Le mouvement coopératif nous fournit une garantie -contre ce danger. ”’ . ce _——

| Sxcréranar: CP. 327... ST-PAUL, ALBERTA

13 août 1969

Laquelle préférez-vous?

Trois nouveaux types de pou- pées viennent d'apparaîftre, dans les grands magasins de New York:

Tout d’abord, la poupée du ty- pe ‘’maître d'hôtel! qui, chaque fois que vous tentez d'attirer son attention, tourne la tête de l'autre côté, |

Vient ensuite la poupée du ty- pe Wpoliticien"' qui, des heures durant, peut parler, mais enfait, ne dit jamais rien,

C'est, enfin la poupée du type t'hollywoodien!!, vendue en m$- me temps, à deux enfants, Elle passe donc six mois chez l'un et les six autres mois chez l'au.

tre, CELPES

LONDRES - Le nudisme nuit à l'agriculture du moins en Angle- terre C'est ce que prétend le cultivateur Ted Duckering de Laughterton, Ses porcs sem- ble-t-il ont une peur bleue, pas tellement des nudistes qui ont leur camp près de sa ferme, mails des avions qui volent bas pour mieux les voir (les nudis. tes, pas les cochons),

"En plus des avions, a dit M, Duckering, 11 y a les voyeurs- piétons qui se promênent un peu partout sur £a ferme dans l'es. poir de découvrir la colonie de nudistes," :

LE FRANCO-ALBERTAIN

Le NPD au travail, au Manitoba

WINNIPEG - Le gouvernement néo-démocrate du Manitoba s'ap- pliquere cet été À réduire, sinon

abolir, les paiements des pri- mes À verser au régime provin- ctal obligatoire d'assurance - santé,

C'est une des promesses for- mulées au cours de sa campa- gne par le Nouveau parti démo- cratique qui a défait le gouver- nement conservateur de M, Wal- ter Weir À l'élection provinciale du 25 juin,

Le régime d'assurance-mala- die a été institué, le ler avril, par l'administration Weir,

#1 y aura un changement sub- stantiel dans la prime de l'as.

surance#, a déclaré le premier ministre Ed Schreyer, .

La prime mensuelle ajoute $4,90 par individu par an au re- venu de la province,

M Schreyer a expliqué qu'il n*avait pris encore aucune déci- sion sur les moyens de rempla- cer cette source de revenu, L'é- limination du système de pri- mes, a-t-il précisé, ne devra quend même pas 8e faire en

quinze jours,

Les primes d'assurance-ma- ladie et d'assurance-hospitali… sation sont prélevées ensemble, La contribution total par famille s'élève à $17,

—_—__———_ Le comité sur les taux d'intérêts

ne suscite que peu

d'intérêt

OTTAWA - Le comité parlementaire chargé d'étudier les cau- ses et conséquences de la hausse des taux d'intérêt perd de sa vi- gueur À cause du peu de réactions qu'il suscite, .

Le 27 juin, le comité sur la Finance, le Commerce et les Affai. res économiques inaugurait son enquête avec le témoignage de M, Louis Rasminsky, gouverneur de la Banque du Canada, :

Les organismes désireux de soumettre un mémoire et d'envoyer des témoins au comité pouvaient le faire jusqu'au 22 juillet,

Jusqu'à présent, un seul organisme important, l'Association des banquiers du Canada, a manifesté l'intention d'exposer ses opinions. Six individus et petits groupes ont demandé À être en- tendus, mais les associations représentant les cultivateurs, les syndiqués ou les consommateurs n'ont pas donné signe de vie,

Selon M Rasminsky, la hausse des taux d‘intérêt est une con- séquence et non une cause de l'inflationn, L'augmentation des taux reste, selon le gouverneur de la Banque centrale, le seul moyen pour l'économie de rationner les prêts, .

Certains membres du comité ont soutenu que les banques à charte et les grandes institutions financières recouraient À la hausse de l'intérêt pour faire des profits excessifs, .

Les représentants de l'Association des Banquiers, appuyant le témoignage Rasminsky, ont déclaré qu'ils-étaient prêts à ré-:

futer ces arguments dès la reprise des audiences, À la fin d'août, .L'ajournement de la Chambre pour l'été laissait au comité:

l'autorisation de tenir des audiences pendant lés vacances, Mais

séance,

. le sous-comité chargé dfétablir un calendrier n'a pas tenu de

Le comité a reçu aussi du Parlement les pouvoirs nécessaires À l'embauche de recherchistes et d'autres spécialistes,

sms

À bord du “Service connaisseur’ d'Air Canada, les passagers de la première classe reçoivent üne rose et savourent à loisir un repas gastronomique de sept plats. Le menu princier qu'ap-.

préciaient déjà les passagers des lia

sons Montréal-Los-

ngeles et Montréal-Vancouver,

sera désormais étendu à tous les vols DC-8 trans-continentaux d'au moins deux heures, Air Canada a également amélioré les repas de la classe économique. Ci-dessus, deux plats fort estimés: le homard à la parisienne et la salade de fruits de mer servis dans une

noix de coco. .

$77 millions pour la formation

de travailleurs

OTTAWA - Le gouvernement fédéral augmente de 16 pour cent, durant l'exercice financier en cours, ses déboursés au Qué- bec en faveur de la formation professionnelle des adultes, se- lon des ententes signées entre Ottawa et le gouvernement qué- bécois.

Ces ententes annoncées hier dans un communiqué du minis- tère fédéral de la main-d'oeu- vre, prévoient l'affectation, au cours de l'exercice financier 1969-70, de quelque $77 millions pour procurer aux travailleurs

du Québec l'occasion de se per-

fectionner dans des métiers di- vers tout en touchant des alilo- cations de subsistance durant leur formation. |

Les ententes ont été signées en vertu de la loi fédérale sur la formation professionnelle des adultes, FPA,

Aux termes de ces ententes, le gouvernement fédéral achète- ra du Québec, durant les douze mois allant au 31 mars 1970, des cours de formation profes- sionnelle destinés aux adultes pour un montant pouvant attein- dre $23,621,000. La sélection des adultes admissibles aux cours et l'endroit où les cours

‘sont dispensés se font par les

conseillers en main-d'oeuvre des 98 centres de main-d'oeuvre du Canada dans la province,

Une somme supplémentaire de $6,485,000 est prévue pour l'a-

chat de cours d'apprentissage

dans la province, En outre, le gouvernement fé-

déral déboursera jusqu'à $47,- 000,000 À des fins d'allocations versées aux adultes qui reçoi- vent une formation aux termes du programme de la FPA, Sont admissibles À ces allocations les élèves qui font partie de l'ef- fectif ouvrier depuis trois ans ou qui ont au moins une personne À charge.

‘L'an dernier, 51,000 adultes ont suivi au Québec des cours de spécialisation, de recyclage ou de perfectionnement en vertu. du programme de la FPA, Ces

‘ cours, échelonnés sur une pério-

de allant d'une semaine à 12 mois, ont constitué 3,980,000 jours de formation, On prévoit cette an- née un accroissement de 810,000 dans ce nombre de jours,

30,453 naissances

au Canada en juin

Le Bureau fédéral de la sta- tistique a révélé qu'il y a eu 30,458 naissances au Canada en juin, au regard de 28,459 pour la même période l'an dernier,

Le total des naissances pour les six premiers mois de 1969 s'élève donc À 183,172, soit un relèvement de 1,1 pour cent sur la même période l'an dernier,

Un total de 16,156 mariages ont été enregistrés en juin, com- parativement À 14,205 en juin, l'an dernier. Un total de 66,154 mariages ont été inscrits pour le premier semestre de 1969, soit une hausse de 4,4 pour cent sur

la même période l'an dernier, .

La fermeture de bases militaires s'effectuera sur une période d’années

Selon des sources dignes de

foi, la fermeture de plusieurs

bases militaires canadiennes, .

dont la décision doit être confir- mée d'ici deux semaines environ, s'effectuera sur une période d'années,

De cette façon, on prévoit que l'impact sur l'économie sera at- ténué, car cette décision va tou- cher des milliers de Canadiens,

Le ministère de la Défense donnerait un minimum d'un an d'avis, et deux et même trois. ans d'avis dans le cas de cer- taines bases, .

Le ministre de la Défense, M. Léo Cadieux a écarté, la se- maine . dernière, des. rumeurs voulant que jusqu'à 15 bases soient fermées. Ondonne àcom- prendre que la moitié de cenom- bre serait plus près de la véri- té. . Mais on prévoit aussi qu'un certains nombre de centres mi- litaires seront réduits, Cesfer- metures et réductions font par- tie d'un programme .gouverne- mental destiné à fixer pour les trois prochaines années un pla- fond de $1,800,000,000 au chapi- tre des dépenses du ministère de la Défense, . .

Sanction retardée ' .M, Cadieux devait annoncer la fermeture des bases avant la

: fin de la semaine coùrante, Mais. la sanction ministérielle de ce

projet a été retardée, Hier, on prévoyait que la décision se- rait annoncée d'ici deux semal- nes,

qu'il existe au sein du Cabinet des rivalités inter-régionales, alors -que les- ministres prove- nant des régions touchées par la fermeture des bases crain- draient les conséquences politi-

. ques de cette décision,

Ce délai donne lieu à croire .

Une base en particulier, celle de Summerside, Ile du Prince- Edouard, a déj fait l'objet d'u- ne polémique. Des rumeurs cireulent voulant que l'on ait déjà choisi un centre mtlitaire sub- stitut pour les avions affectés À cette municipalité insulaire,

Selon les derniers rapports, les quelque 15 appareils Argus, Labrador et Albatross de Sum- merside seraient transtérés À Greenwood, en Nouvelle-Ecos- se.

L'Argus est. un chasseur. de

sous-marins, tandis que le La- brador et l'Albatross: sont des avions de sauvetage, La base

‘de Greenwood dans la vallée

d'Annapolis, s'occupe déjà d'o- pérations anti-sous-marines et de sauvetage,

Délégation

Une délégation de l‘Ile du Prin- ce-Edouard, ayant À sa tête le premier ministre Alex Campbell, a rencontré M. Cadieux À Otta- wa et a exhorté le ministre fé- déral À ne pas fermer la base de Summerside, On soutient d'atileurs que cette base ren- flouerait l'économie provinciale de quelque $10 millions par an! . On compte 1,056 effectifs mi-

“Utaires À Summerside; ils ont

3,000 dépendants, Le personnel civil est .de l'ordre de'258, dont les dépendants -sont au nombre

-_ de 650 À 700.

Un autre centre militaire sûs- ceptiblé d'être fermé est celui de Rivers, au Manitoba,

Des informateurs du ministè- re de la Défense soulignent qu'un programme compréhensif a été préparé en vue d'aider le per- sonnel civil mis À pied par la

fermeture des bases, Ce pro- ‘gramme entrera en vigueur dès

la fermeture des centres,

4 | LE FRANCO-ALBERTAIN

La technologie à notre service

La plupart d'entre nous sommes encore sous le coup des réussites technologiques fantastiques réalisées au cours du récent vol Apollo 11; à bon droit sans doute, puisqu'il y avait là matière à émerveiller tout le monde, des plus sceptiques jusqu'aux plus engourdis.

Pour réaliser leurs exploits, Armstrong, Aldrin et Collins ont uti- lisé au maximum des moyens de communications très perfectionnés, des ordinateurs, leurs propres connaissances, leurs intelligences et leurs jugements (le succès aurait-il été le même si, à la toute der- nière minute, Armstrong n'avait lui-même pris les commandes du module lunaire?) et les ressources d'autres hommes.

ll y a bien d'autres domaines où la technologie joue un rôle très important, mais peut-ëètre moins spectaculaire, L'éducation est de ce nombre. |

Grâce aux mêmes méthodes et, dans plusieurs cas, aux mêmes ou- tils utilisés par les astronautes américains, l'éducation fait des pro- grès qui sont aussi fantastiques. Nous aurons la chance, ici même à Edmonton la semaine prochaine, de mieux nous en rendre compte en faisant plus ample connaissance des nombreuses techniques que l'on utilise aujourd'hui à des fins éducatives. L'occasion nous en sera

fournie lors du congrès de l'ACELF dont le thème porte justement sur ‘'La technologie au service de l'éducation'".

Deux mondes qui se rencontrent, technologie et éducation, qui se complètent... voilà qui promet beaucoup. |

Du 18 au 21 août, nous pourrons voir ce que peuvent faire les or- dinateurs mis au service de la masse, dans la préparation et la con- duite de cours: nous serons à même d'apprécier toute la valeur de la télévision - valeur intrinsèque d'information et de communication - quand elle est mise au service de l'enseignement, soit par son utili- sation aux fins du congrès, soit au coûrs d'interviews réalisées en di- vers points du globe avec des personnalités du domaine de l'enseigne- ment ou de la technologie,

Tout comme la conquête de la lune paraissait utopique il n'y a en- core que dix ans, la technologie au service de l'éducation courante peut aujourd'hui paraître, elle aussi, du domaine de la fiction. Il ne faut cependant pas s'y tromper, ce n'est plus qu'une question de temps avant que l'on y soit entièrement plongés, La courbe ascendante (à un rythme effarant!) du coût de l'éducation n'est qu'un des nombreux facteurs qui jouent en ce sens; il y en aurait encore bien d'autres à énumérer,

On réalise peut-être moins que dans le domaine spatial, mais l'in- vasion de la technologie dans nos écoles est bel et bien amorcée, Les cours télévisés ne sont-ils pas réalité courante? L'utilisation d'ordinateurs ne se pratique peut-être pas encore sur une très hau- te échelle, mais elle n'en existe pas moins, Plus modestement - et plus couramment - il y a toute la gamme des moyens audio-vi- suels ‘'ordinaires'' qui sont aujourd'hui chose courante pour nos enfants mais dont bien peu des ‘'plus de quarante ans'!!' ont eu la chance de bénéficier.

Non, vraiment, l'on ne peut plus parler de fiction; nous sommes d'ores et déjà au seuil d'une nouvelle ère dans le domaine de l'éduca- tion, pour le meilleur et pour le pire,

Ce prochain congrès de l'ACELF, nous l'avons dit, promet beau- coup. unique de faire le lien entre hier et aujourd'hui, avec quelques a- perçus de ce que pourrait être demain.

Le “voyage au centre de la terre” n’est pas pour demain.

Si vous le pouvez, ne le manquez pas... c'est une occasion

Jean-Maurice OLIVIER

CHICAGO - Alors que tout le monde estime que 1969 voit la consécration, dans la réalité, de toute la fiction imaginée par Ju- les Verne depuis des dizaines d'années un groupe de savants

de l'université de Chicago est :

venu jeter un froid, Si Apoillo-11 c'est la réalisa- tion ‘De la terre À la lune!' et d' ‘Autour de la lune‘, s1 le submersible de recherches sous- marines New Franklin, parti le : 14 juillet de Palm Beach en Flo- ride pour étudier le Gulf Stream, consacre le début de nouvelles ‘20,000 lieues sous les mers'!, soulignent ces savants, l'homme est très loin du "Voyage au cen- tre de la terre", autre roman de science-fiction de Jules Ver- ne,

Ces savants estiment que mal- gré tous les "‘trous!* que l'homme

creuse dans la terre, À l'aide

des trépans des forages de pé- trole pour ne citer que cet ex- emple, il ne parvient pas À con- naftre l'écorce terrestre pro-

tondément, C'est comme si l'on faisait un petit trou dans un bal- lon de basketball à l'aide de la pointe effilée d'un crayon,

De Gaulle rédige ses mémoires

PARIS - Le général de Gaul- le qui est demeuré À Colom- bey-les-Deux-Eglises depuis son retour d'Irlande, le 19 juin dernier, passera tout l'été dans sa demeure de la Boisserie, ap- prend-on de bonne source, Pen- dant le mois d'août, ses enfants, - le général et Mme Alain De Boissieu, le capitaine de vais- seau et Mme Philppe de Gaul- le - et ses petits-enfants, re- joindront à Colombey l'ancien

Chef de l'Etat et Mme de Gaul-

‘Actuellement, le général de Gaulle poursuit la rédaction de

ses mémoires qu'il a entrepri- se dès son séjour en Irlande, 11 semble que ces mémoires, qui feront suite aux ‘“Mémoi- res de guerre!!', commenceront en 1958, à l'arrivée du général à l'hôtel Matignon,

Aucun déplacement du général de Gaulle n'est actuellement pré- vu Il se pourrait que l'ancien président de la République vien- ne effectuer un court séjour à Pa- ris, au début de l'automne, quand l'installation de ses bureaux de l'avenue de Breteuil sera termi-

‘née,

13 août 1969

Et maintenant. le “French Power”

Nous connaissons déjà la Black Power, le Flower Power, le Stu- dent Power, l'Arctic Power (1)... Mais le numéro de juillet de la revus canadienne Monetary Times nous parle d'un autre pouvoir, qui revêt pour les Ca- nadiens français une signifiaca- tion dont trop d'esprits obtus refusent de saisir la portée, soit le “French Power in Ottawa!!.

Ce. phénomène en vertu du- quel plusieurs des leviers de commande sont passés en quel- ques années aux mains des Ca- nadiens français, lesquels s'en servent activement pour pro- mouvoir la cause de leurs con- génères, y fait l'objet d'une pé- nétrante étude de quatre pages. “C'est peut-être la première fois dans l'histoire qu'un pays évolué plonge les yeux fermés dans une révolution politique!!, écrit son auteur anonyme, Car ce qu'expérimente actuellement le Canada, c'est un changement radical et le pays qui émerge- ra du tunnel sera bien différent de celui qui célébrait son 100e anniversaire 11 y a deux ans,

Dans le passé, poursuit-il, les hommes politiques du Québec se contentaient, au Parlement et au cabinet, de défendre les intérêts particuliers de leur pro- vince et de laisser aux ‘’An- glais'' les affaires du reste du pays. Cela a changé, Et si le vieil “’Establishment”" dominé par l'Ontario est encore puis- sant, il n'est plus tout-puissant. Incapable de faire face À la me- uace de destruction du Canada, il a été forcé de se ranger pour céder la place À une nouvelle é- lite, dont le noyau central est formé de Canadiens français

nilingues, Et ce "New Est. blishment*' - certains l'appel. lent la mafia de Montréal - ne se satisfait plus de s'occuper du seul Québec; son objectif fon- damental n'est rien de moins que de modifier la face du pays tout entier, Des anglophones en font également partie mais l'inspiration, les idées, le mou- vement de propulsion sont lar- gement d'origine canadienne - française,

Si M. Pearson a jeté les ba- ses de l'édifice, l’arrivée de M, Trudeau en a accéléré la construction, Et l'auteur insis- te sur les responsabilités très lourdes qu'il a données à Mar- “chand, Pépin, Pelletier, Cadieux, Chrétien, sur sa décision de con- fier des postes-clés dans les cor. porations et les agences gouver- nementales À d'autres francopho- nes comme Yves Pratte et Pier- re Juneau, pour ne nommer que ceux-là, et sur sa volonté de rendre la capitale plus hospita- lière atin d'y attirer un plus grand nombre de compétences,

Faut-il craindre une réaction de la part des anglophones? L'au- teur n'en écarte pas lapossibili- té, mais il voit en la personne même de M. Stanfield - et il a bien raison - un important rem- part contre le sentiment anti- français, . Pour l'analyste, cet- te révolution! subtile!! ne fait que commencer; elle peut connaître des vicissitudes, mais les 15 mois d'administration Trudeau établissent clairement qué le ‘French Power! est bien vi- vant et florissant À Ottawa, Les incrédules, prenez acte,

- Renaude LAPOINTE La Presse, 1-8 -69

L'importance des

investissements

des USA inquiète les Albertains

EDMONTON - Les hommes d'affaires albertains commen- cent À s'inquiéter du nombre d'entreprises de l'Ouest cana- dien, et de leur province en par- ticulier, qui passent aux mains d'intérêts étrangers, Leur prin- cipal souci vient de l'imporian… ce des investissements améri-

cains,

Alors que la plupart des finan- ciers et des économistes s'ac- cordent À dire que l'Ouest a be- soin, pour .se développer, des capitaux étrangers, on 5e plaint du fait que la propriété améri- caine implique une soumission

- À la politique américaine eton ci-

te les cas, assez nombreux, de commandes que les entreprises canadiennes ont dû refuser parce qu'elles étaient destinées à des pays communistes et que la mai- son-môre américaine refusait de traiter avec les pays de l'Est,

Au cours des derniers mois, au moins six compagnies d'Ed- monton auraient été achetées par des intérêts étrangers, soit trois par les Etats-Unis, une par des capitaux allemands, l'autre par uu consortium franco-allemand

.et la troisième par un groupe

britannique.

Cette tendance résulte en par- tie un certain antagonisme vis- B-vis des Etats-Unis, affirment

certains spécialistes de la mai- son de courtage O. Benedik, A

‘ cause de sa stabilité politique,

le Canada s'avère le terrain de prédilection des investisseurs é- trangers,

Par contre, on souligne que les capitaux étrangers sont presque indispensables, surtout dans le domaine hasardeux de l'explora- tion pétrolière et la production du gaz. Par contre, il est prou- vé que les compagnies canadien- nes appartenant À des intérêts étrangers ont tendance à impor- ter beaucoup plus que les entre- prises entièrement canadiennes, qui achôtent plus au pays,

Bien que les hommes d'affai- res s'accordent à dire que les avantages de la capitalisation é- trangère dépassent largement les désavantages, on continue de a‘inquéter de la situation et de ses répercussions éventuelles,

Par ailleurs, le professeur Bruce Wilkinson, économiste at- taché A l'université d'Alberta, souligne que les Canadiens pour- radent devenir propriétaires d'un bian plus grand nombre d'entre- prises s'ils économisaient plus et s'ils n'investissaient pas tant aux Etats-Unis.

Île franco-albartaln Hebdomadaire indépendant en politique, consacré AUX CAUSES

religieuse et nationale, publié le mercredi à: , 10010 - 108e rue — Edmonton 14, Alberta

Téls.: Rédaction: 422-0388 — Imprimerie: 422-4702

Rédacteur: Jean-Maurice Olivier

TARIFS D'ABONNEMENT':

l'an: 85,00 — 2 ans: 89.00

U.S.A, Europe et autres pays étrangers: 86.00 par an

13 août 1969

réflexions

pur de Pre EMITF LEGAULT csc

On est mêlé en vrai...

Un de mes amis, qui n'estplus de la toute première jeunesse, me disait, l'autre soir: ‘‘Avec toutes ces discussions sur la reli- ion, à la ‘T.V., dans les journaux, À La radio... on est mêlé en vrai®,

J'ai idée qu'il n'est pas seul dans son cas, C'est, entre autres choses, la rançon que nous devons payer pour le phénomène con- temporain des communications rapides et universelles, Dès qu'un théologien, par exemple, s'avise de froncer l'oeil, aux antipodes, immédiatement on en fait la matière d'une manchette, Et comme les idées sont singulièrement bougeantes, en cette période de mutation que nous vivons, on imagine facilement le chasse-croisé qui en résulte, |

Pour ne pas perdre pied, 11 me paraît nécessaire de se centrer sur l'essentieL Toutes les remises en question des institutions ecclésiales, toutes les formulations rajeunies des dogmes auxquel- les on s'efforce, n'émpêcheront pas de faire fond sur le Christ, Homme et Dieu tout ensemble, qui seul a ‘les paroles de la vie éternelle*', Parce qu'Il est, l-même, Parole incarnée, Parole palpable, pour ainsi .dire, de Dieu Pas d'un Dieu qui ne serait que l'architecte froid et techniste des mondes, mais d'un Dieu qui est Amour.

La foi ‘‘en mange un coup'!, de nos jours; d'accord, À vue su- perficielle et même À vue profonde, on aurait quelques raisons de verser dans le pessimisme: ‘Croyez-vous que le Fils de l'hom- me, quand il viendra, trouvera encore de la foi sur la terre?"

Eh bien, oui! La foi au Christ, après une période de jachère, connaîtra une sorte d'explosion nouvelle, L'homme est trop grand et trop petit À la fois pour continuer de vivre replié sur son seul horizon intérieur: il a besoin des grands espaces de la foi... et de l'espérance, qui n'est pas, quoi qu'on en dise, un alibi pour idéa- listes échevelés, |

On présentait l'autre jour, À la T,V., l'idole des amateurs de baseball, À Chicagos Ernie Banks qui est, paraît-il, un gentle- man sur toutes les coutures et un incorrigible optimiste: un gars qui, même dans les périodes de ‘‘slumps'!, espère dans le soleil qui se lève chaque matin,

Transposons et nous avons, noir sur blanc (sans jeu de mots) l'attitude qui caractérise l'homme de foi: 11 n'en va pas de celle- ci comme d'une quelconque allégeance à une idéologie qui ris- querait, À la longue, de devenir éculée ou dépassée: {1 y va d'un projet tétu de Dieu qui ne cessera, jusqu'à la fin des temps, d'offrir À l'homme la senle espérance qui puisse répondre à ses attentes profondes, .

Il ne s'agit pas de bouder la terre ni la vie d'aujourd'hui: on a trop souvent fait aux chrétiens le reproche de se couper des réalités temporelles pour s'évader prématurément dans les ‘'rê- veries®* surnaturelles, Non! Nous devons empoigner la vie à pleines mains et jouer notre partie, consistante, pour l'achève- ment de la création, Et nous le ferons avec d'autant plus d'enthou- siasme que nous nous savons partenaires de Dieu, Et que nous ne sommes plus des “errants!! qui risquent de 8e buter sur des horizons fermés, La foi nous ouvre À des perspectives illimitées, Le monde peut bien traverser, provisoirement, un ‘’slump'* spi- rituels 1] faut nous entêter, malgré tout, À espérer... dans le so. leH qui se lêve, chaque matin Le monde en aura bientôt assez de mal respirer, sous le plafond bas du sensualisme débridé, du matérialisme, de l'égofsme et de la solitude, Eternel jeu du balancier: quand les hommes auront appris, d'expérience, leur grande faim essentielle... plus grande que leurs faims, ils re- viendront au Christ qui seul ‘’a les paroles de la vie éternelle!"!,

LE FRANCO-ALBERTAIN

par Paul-Emile CHARLAND, o.m.i.

Dans notre société actuelle la famille est confrontée à des défis qui la remettent pro- fondément en question dans sa structure et ses rôles traditionnels, Notre culture trans- forme les relations entre les sexes et la con- ception de la femme. Le rôle éducateur de la famille est partagé par les multiples agents d'information,

En plus de ces éléments de transformation qui l'obligent À se repenser, la famille est soumise également À des éléments destruc- teurs: le mythe de la sexualité facile, l'imma- turité prolongée qu'entraîfne le refus de s'enga- ger. L'attrait des biens de consommation rive l'attention sur le présent: l'insécurité écono- mique qui s'ensuit hypothèque la liberté des personnes,

Où va la famille? Chez les ménages des ‘jeunes, 85 pour cent des mariages contractés

Où va la famille? -

par les moins de 19 ans tournent À l'échec. Parfois, le drame couve des années avant d'éclater: plus de 3,300 séparations judiciaires au Québec en 1966, Entre la mise en vigueur de la loi (2 juillet 1968) et la première cause entendue depuis le transfert de juridiction, plus de 1,000 demandes de divorce ont été enregis- trées, dans la région de Montréal. Une société survit par la santé de ses familles,

Quels organismes notre société va-t-elle se donner pour protéger ses cellules vitales? Coùurs de préparation au mariage, Service d'Orientation des Foyers, Centres de consul- tation conjugale, etc, Mais si les familles veulent survivre il faut qu'elles s'unissent:

. groupes de foyers, syndicats ou unions de

familles. L'Institut de la Famiile de Montréal regroupe ces différents organismes familiaux pour leur donner une force plus grande de représentativité et de pression.

la foi?

200

Un professeur remet une protestation

CITE DU VATICAN - Le pro- fesseur Kurt Berne, président de la Fondation pour le Saint- Suaire du Christ, a remis au Vatican, uns protestation accom- pagnée de 28 preuves selon les- quelles le Christ aurait été ense- veli vivant,

Le professeur Berne, après examen du Saint-Suaire (conser- vê À Turin) croit pouvoir affir- mer que le coeur de Jésus bat- tait encore lorsqu'il fut déposé

9h.00 — 11h.00

HORAIRE DE MESSES

Au service des Canadiens français

à Edmonton IMMACULEE-CONCEP"ION : 108A ave et 96e rue — 9h.00 — 10h,30 — 12h.00 : SAINT.JOACHIM : 99e avenue et 110e rue — 6h.30 — 8h, — 9h.30 — 11h. — 12h.30 — 5h.00 p.m. SAINT-THOMAS : 8520 - 9le rue —

dans le tombeau, Des experts

de l'Eglise ont défini à plusieurs

reprises cette théorie comme dé- pourvue de toute consistance, C'est À la suite de ces prises de positions que le professeur Ber- ne a tenu À présenter uneprotes- tation officielle et documentée,

‘Le sous-secrétaire de la Con-

grégation pour la doctrine de la doi, Mgr Charles Moller, a ac- cepté par courtoisie de recevoir le professeur Berne, qui lui a remis son opuscule,

SAINTE.ANNE : Chapelle du Centre régional des Soeurs Grises — 9810 - 165e rue

9h.00 — 10h.80 — 12h.00

Croire, c’est voir la vie

L'homme moderne, nous ré- pête.t-on à souhait, se libère ra-

pidement des concepts faux et :

démodés que la religion tradi- tionnelle iut a enseignés en re- gard de la vie et de la réalité, Il devient de plus en plus évi- dent que les gens s'éloignent sérieusement de la foi, De nom- breuses personnes, auparavant affiliées d'une façon ou d'une autre soit à une Eglise soit à une institution religieuse, s'en désolidarisent et vivent mainte- nant sans aucune attache reli-

- gieuse. Quiconque tenterait de

le nter démontreralt son igno-

-rance des événements courants

dans notre société.

Mais de quoi s'agit-1l en réa- lité lorsqu'on parle de perte de Qu'est-ce qui se perd et quelle en est la valeur réel- le? Les gens abañdonnent-ils une foi vivante qui s'impose de comprendre l'existence humaine et de résoudre ses problèmes, Ou bien encore ‘’une petite foi À l'eau de rose! qui n'a d'autre utilité que celle de camoufler les avatars de la vie?

Caricature

Quelques-uns parmi nous se rappelleront sans doute le roman humoristique publié, il y a quel- ques années, par Peter de Vries et intitulé “Mackerel Plaza!!, Le héros de cet ouvrage, le pasteur Andrew Mackerel, estun jeune ministre un peu farfelu; ses concepts religieux sont ra- dicaux jusqu'à l'extravagance et il est constamment à la recher- che de moyens abracadabrants dans le but d'intéresser les pa- roissiens riches et blasés dont il a la charge, Mais, en même temps, sa foi personnelle est plutôt fragile et lorsqu'il la perd entièrement l'auteur compare cet incident À ‘*’la perte d'une jambe artificielle dans un accident de la rue!’

Ce roman est évidemment une caricature mais il sert à met- tre en relief de nombreux pro- blèmes qui assiègent la religion de nos jours. Il souligne que la foi qui se perd si tapageusement ces temps-ci, est très souvent de la variété "jambe de bois!', Bien qu'une telle perte puisse être un

FERD. NADON

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C.P, 1240 St-Paul, Alta Téléphone 645-3649. Livres de bibliothèques, Ouvrages religieux, Articles religieux, Disques

inconvénient mineur pour un cer- tain temps, on peut facilement la remplacer par un produit simi- laire,

Futilité

Le type de foi professé par le pasteur Andrew Mackerel est, en fin de compte, une prétentieu- se futilité, bien anodine je le concède tant qu'on n'en espère aucune aide dans les coups durs de l'existence. La désaffection envers cette sorte de foi, appa- remment très répandue de nos jours, m'émeut très peu bien qu'elle puisse causer les ennuis sérieux aux Eglises et aux au- tres institutions religieuses, pour un certain temps du moins.

Mais, heureusement, la foi n'est pas toujours superficielle, La vraie, celle de la Bible qui résume notre héritage judéo- chrétien, peut sonder la vie jus- qu'au fond et lui donner des di- mensions nouvelles par les per- spectives et les compréhensions qu'elle nous fournit L'histoire de la guérison d'un aveugle par Jésus, rapportée au neuvième chapitre de l'Evangile selon saint Jean, illustre fort bien un des fondements d'une foi vraie, Alors qu'on le questionnait sur

d’une certaine façon

sa guérison - la nature du phé- nomène n'a aucun rapport avec ce que j'essaie de démontrer - l'homme répondit tout simpie- ment: ‘J'étais aveugle et main- tenant, je vois". Voilà une wéri-

* table expérience de base que l'on

pourrait résumer ainsi: “Je crois parce que je vois’,

Bien concevoir la réalité

La vraie foi n'est pas une at- titude que l'on peut se composer en réfléchissant gravement, au fond d'un bon fauteuil, sur la na- ture de la vie, du destin ou de Dieu, Il est vrai qu'on doit y réfléchir À l'occasion, mais rien ne vaut l'expérience du combat dans la vie de tous les jours ni l'intérêt que l'on porte À la vie humaine, Croire, c'est voir... considérer les réalités de la vie, mais d'une certaine manière, Une foi de cette trempe porte en elle-même sa justification. L'avenir démontrera peut-être que la vraie foi a été renforcée au cours des dernières décen- nies de ce siêcle, par la dispa- rition de celle qui se préoccu- pait trop des apparences exte- rieures de la vie et trop peu de ses réalités profondes, . (Credo, Montréal, avril 1969)

Le Gouvernement n’a pas pris de décision

Le gouvernement canadien n'a pas encore pris de décision quant au .projet d'établir des relations diplomatiques avec le Vatican,

Le Premier ministre, M. Pierre Elliott Trudeau a fait cette précision aux Communes, avant l'ajournement,

Il répondait alors au député conservateur de Prince Edward-

Hasting, M. George Hees,

M, Trudeau n'a par ailleurs donné aucune précision quant à la date où le Gouvernement arrêtera sa décision,

On sait que le projet lancé l'année dernière par le Premier ministre a déjà fait les frais de nomhreuses discussions tant à l'extérieur qu'à l'intérieur des Communes, M. Trudeau avait, lors de la dernière campagne électorale, manifester le désir d'étudier les possibilités d'entretenir des liens diplomatiques avec le Saint-Siège, Il en aussi fait mention À quelques reprises au cours de la dernière session,

Même si aucune négociation directe n'a été entamée, le projet a déjà fait le sujet d'une véritable vague de protestations dans de nombreux milieux du Canada, Les autorités gouvernementales ne s'inquiéteraient toutefois pas de ces protestations considérant qu'elles ne représentaient pas nécessairement l'opinion de la majorité canadienne,

PELERINAGE MARIAL

Dimanche, le 17 août à Saint-Albert

11:00 a.m,- MESSE À LA GROTTE

(Homélié par S, Exec, Mgr Anthony Jordan, o.m.i.) CONFESSIONS À COMPTER DE 10:00

.2:30 p.m.- HEURE MARIALE

CPrédicateur: S, Exec, Mgr Henri Routhier, o,m.i.) BENEDICTION DES MALADES

6

GIROUXVILLE Morinville

Le 5 juillet fut célébré le ma- riage de Mlle Evelyn Levesque, fille de M. et Mme Albert Leves- que, à M Duncan Millar, La cérémonie eut lieu À Edmonton, M. Millar est employé de North- land Utilities et le jeune coupie demeure à Hay River, dans les Territoires du Nord-Ouest,

Le 26 juillet, M. René Lejeu- ne, fils de M et Mme Henri Lejeune épousait Mile Sharon Aaserud de Hanna où le maria- ge fut célébré et où les jeunes époux demeureront,

Félicitations et meilleurs

voeux de bonheur à ces deux .

couples, CELLES Le 23 juillet était baptisé Jo-. seph, Guy, Gérard, fils de M, et Mme André Tremblay, né le 14 du mêmé mois. Parrain et marraine, M. et Mme Zotique

Tremblay, grands-parents de l'enfant, Félicitations aux heu- reux parents.

++ss

Le 30 juillet, une délégation de 16 dames du Mouvement des Femmes chrétiennes de plu- sieurs paroisses de la région se rendaient à Peace River pour y rencontrer M. F, Hustins, repré- sentant de A.G,T,, dans le but d'obtenir plus de services en. français particulièrement de la part des opératrices du télépho- ne, La grande difficulté sem- ble provenir du peu de person- nes bilingues au sein du person- nel de l'A,.G,T, mais les res- ponsables se sont montrés très compréhensifs À l'endroit des dames qui, une fois sur place, en ont aussi profité pour visi- ter les locaux de la compagnie de téléphone. Toute jeune fille bilingue qui se cherche un em- ploi serait très bienvenue à l'A, G,T., avis aux intéressées!

PETTT

Mme Eva Couillard et sa fa- mille désirent remercier tous ceux qui leur ont témoigné de la sympathie À la suite du dé- cès de M. Elphège Couillard, survenu le 8 juillet dernier, 1ls remercient particulièrement ceux qui ont assisté aux funérail- les, ont versé des honoraires de messe ou leur sont venu en aide, de qelque façon que ce soit,

+66

Nombreux sont les visiteurs qui sont passés dens la parois- se cet été. Mentlonnons M, Jean St-Arnaud de Trois-Rivières qui rendait visite À des amis en com- pagnie de sa soeur, Mme Léo Pelland et son fils Jean, son é- pouse et leur fillette,

M. et Mme Cyprien Foisy et leurs enfants de Prince George visitèrent leurs parents, MM. Odilon et Antonio Bégin;s ce der-

nier en profita pour aller les

conduire et visiter les monta- gnes.

M. et Mme Owen Saul visitè. rent leurs parents, M. et Mme Antonio St-Arnaud, Pour leur part, M. et Mme Paul Maure de Vancouver visitaient la famille André Gagnon avec qui ils se rendirent pour quelques jours au lac Strugeon, ‘

Nous souhaitons là plus cor- diale bienvenue parmi nous à Soeur Yvette Brien qui passe ses vacances au milieu de sa famil- le et qui demeure chez sa soeur, Mme Adrien Dumont,

DLL LE)

Les vacances tirent mainte- nant À leur fin et ce fut un va et vient continuél, Plusieurs sont revenus, d'autres sont par- tis, Mentionnons M et Mme Marcel Rochon, partis dans les Rocheuses, M, et Mme Rolland Mes'auriers, partis À Vancouver 6t M. et Mme Raymond Dus- seault ainsi ge M, et Mme Ray- iwond Houle à Prince Rupert, M, et Mme Paul-Emile St-Arnaud ainsi qe M, et Mme Wilbro Ramitlard à Hudson Hope, °

C'est avec beaucoup de regret que nous avons appris le décès de Mme Marie-Rose Potvin, sur- venu À l'âge de 85 ans, le 19 juil- let dernier, La défunte laisse dans le deuil trois fils et sept filles: Roger de Onoway, Raoul de Picardville et Napoléon Meu- nier de Onoway, Odille,. (Mme R. Cust) d'Edmonton, Emma, (Mme B, Erickson) d'Edmonton, Florentine, (Mme G, Schayes) de Morinville, Jeannette, (Mme A, Sylvestre) de Morinville, Ger- maine (Mme L, LaMarche), Lo- retta, (Mme A, Rivet) d'Edmon- ton, Cécile (Mme H, Majeau) du lac La Nonne, Elle laisse aussi 58 petits-enfants, 70 ar-

riêre-petits-enfants et 2 arriè-

re-arrière-petits-enfants,

Le service fut chanté par M, le curé Georges Primeau le 22 juillet, Les porteurs étaient MM. Marcel Schayes, Marcel Rivet, Léandre Sylvestre, Mau- rice Potvin, Adélard Meunier et Adélard Cust, L'inhumation eut lieu au cimetière paroissial,

Mme Patvin avait vécu pres- que toute sa vie à Morinville, Son premier époux, M. Adélard Meunier, était décédé en 1918 et elle s'était remariée quelques années plus tard à M, Hermel Potvin La défunte, qui était Dame de Ste-Anne, avait été une pionnière de Morinville, Depuis quelques années elle était reti-

rée à Edmonton. PETTT

Les membres de la famille dé- sirent remercier bien sincère- ment toutes les personnes qui lui ont témoigné de la sympathie À la suite de ce deuil, soit par of- frandes de messes, fleurs, etc,

À notre tour, nous désirons of.

frir nos plus sincères condoléan- ces À tous les membres de cette belle et grande famille,

D'autre part, M. et Mme Eu- gène Lemire sont de retour a- près un mois de vacances dans le Québec et leur fille Simone d'Ed- monton est maintenant avec eux pour le reste des vacances, M, et Mme Paul Rochon se sont ar- rêtés À Edmonton, en route vers Banff, pour y visiter M. Pelletier présentement hospitalisés Mme Jos Anctil est partie pour Mont- réal en compagnie de sa fille, Mme Marcel Wolfe,

. EEE ER:

M. et Mme Les-Joseph Laber- ge ont accueilli plusieurs visi- teurs du. Québec, frère, soeur, beau-frère, belle-soeur, et sont allés en leur compagnie visiter Vancouver et Victoria, Ils ac- cueillirent d'autres parents À leur retour, particulièrement Mme Grenier, mère de Mme La- berge,

LELLE ZE)

Le R.P, Oscar Pinard, après avoir suivi des cours de caté- chèse à Edmonton, est mainte- nant au Québec pour quelques semaines de repos parmi sa fa- mille,

| vésss

I nous fait plaisir d'accuell- lr de nouvelles familles au vil- lage, Ainsi, nous souhaitons la plus cordiale bienvenue à M. et Mme Richard Beaudoin qui occu- pent l'ancienne résidence de M, Roger Houle, À M et Mme Hen- ri Lejeune qui ont acheté la pro- priété de M, Maurice Bouchard, Nous souhaitons aussi beaucoup

de succès à M. et Mme Georges .

Lanctôt qui ont pris possession du café de l'hôtel sous le nom de *’George's Cafe, M, Lanc- tôt se dit heureux de rencontrer des amis qu'il n'avait pas revus

depuis plusieurs années, Ils'est ,

aussi porté acquéreur du terrain où était situé l'ancien Couvent, avec l'intention de le faire ar- penter sitôt qu'il y aura des de:

mandes de personnesintéressées .

à acheter des terrains,

LE FRANCO-ALBERTAIN

‘Progrès et harmonie pour toute l'Humanité", tel est le thème

général de l'Expo ‘70 À Osaka Les cérémonies d'ouverture et de fermeture auront lieu à la *’Place du Festival" (en haut, au centre), terrain recouvert d'un immense toit transparent et qui serait à peu près l'équivalent nippon de notre ‘Place des Nations'' à l'Expo 87,

Nous avons récemment eu un tournoi de balle-molle auquel participaient des équipes de Guy, M Donnelly, Falher, Gi- rouxville etJean-Côté, C'est l'é- quipe de McLennan qui rempor- ta le premier prix, suivie de celle de Girouxville, Félicita- tions aux gagants,

és

Félicitations aussi À M, et Mme Gérard St-Laurent qui sont les heureux parents d'une fille qui sera baptisée Chantal, née le

24 juillet dernier, CELL ZE)

Parmi nos nombreux visiteurs ces derniers temps: M. et Mme Napoléon Côté, Ginette et Diane, d'Asbestos, qui rendaient visite À leur tille, Mme André Côté et À sa famille, Etaient égale- ment de la fête, M, et Mme Paul Prince, . .

Mme Estelle Marcoux de Mont- réal qui rendait visite À ses pa-

CHANGEMENT DE NOM

CONCERNANT LA LOI SUR LES COMPAGNIES, CHAPITRE 53, STATUTS. REVISES DE L'ALBERTA, 1955.

ET CONCERNANT RANCHO RAMBLER LTD,

AVIS est par les présentes donné: de l'intention de Rancho. Rambler Ltd, de changer son nom en SOUTH TRAIL MOBILE LTD, : ST

DATE de la Ville d'Edmonton, dans la province de l'Alberta,

ce 30e jour de juillet de l'année RANCHO RAMBLER LTD,

1969,

Achetez tous vos vêtements d'enfants chez les frères Tougas,. propriétaires de

Jack and Jill Avenue Jasper, à l’ouest de l'Hôtel Cecil TF4 éntres d’Achats Westmount et Bonnie Doon Meudowlark et Northgate

JEAN-COTE —

rents, M, et Mme Randolph Sliger ainsi qu'à ses frères et soeurs,

Mme Murielle McNaughton d'Edmonton qui visitait ses pa- rents, M. et Mme Louis Bru-

neau, LELEZL)

Mme Yvonne Sasseville est al lée passer une semaine chez sa mère, à Beaumont; M. et Mme Gaston Duval ainsi que M, et Mme Albert Gaucher sont partis pour un voyage de deux semaines dans la région de Vancouver,

M, et Mme Jean-Marc Gaudet et Mme Lucy Nelder sont aussi partis en voyage, en Saskatche- wan

LELLE) :

M. et Mme Charles-Eugène Boucher et leurs enfants, Mlle Gertrude Lavoie et Mlle Juliet- te St-Laurent sont de retour d'un voyage de deux semaines qui les a conduits dans la vallée de l'O. kanagan, '

13 août 1969

ORIENTATION FAMILIALE

Les parents et l'enfant...

Très souvent nous entendons des hommes dire que l'éducation des enfants, c'est l'affaire de la femme seulement, S'ils ne le di- sent pas, leur attitude parle par elle-même, C'est un préjugé qui a des conséquences désas- treuses pour les enfants d'abord et certainement pour les époux, En y regardant de près, on re- marque que ce comportement de l'homme est basé sur deux faits: l'absence prolongée du père hors

_ du foyer. et la présence assidue

de la mêre auprès des enfants,

C'est nécessaire... Le père doit s'absenter pour gagner la vie de sa famille, Cette obligation le retient hors du foyer pendant quarante, cinquante heures et plus par semaine, Pour arriver dans les affaires et la maison, au point de vue finances, dans bien des cas, le père sera retenu en dehors de sa famille deux, trois soirs et peut-être aussi le same- di... 11 est possible que le père désire un surplus d'argent pour payer l'automobile, une meilleu. re maison ou des voyages durant les vacances, La femme pourra avoir elle-même certains désirs particuliers comme un manteau de fourrure, des bijoux, etc... qui ferait que le mari doit tra- vailler encore plus fort, Et il y a même parfois des loisirs qu peuvent éloigner le père de la maison et faire en sorte que son absence au cours d'une se- maine soit encore plus longue,

Et la mère... c'est évident! Elle passe son temps dans sa maison auprès de ses enfants (du moins, elle devrait...) Et parmi les femmes des couples sérioux et qui désirent ardem- ment le bonheur dans leur fa- mille, la très grande majorité n'a qu'une occupation: celle de ménagère, avec toutes les tâ- ches matérielles que cela com- porte,

Mais tout cela ne veut pas dire ‘’automatiquement" que c'est À la mère de voir aux en- fants, et que le père n'a rien À faire là-dedans... Nous y re- viendrons la semaine prochai-

D£vee

Guy Goyette, Directeur

Service d'Orientation familiale Dist, Mun, Smoky River,

INVITATIONS

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13 août 1969 LE FRANCO-ALBERTAIN 7

VIA se poursuit

Nous voilà maintenant arrivés à Québec, après un trajet d'envi- ron trois heures en autobus, M, et Mme Jean Beaupré nous ont cordialement accueillis pour un joyeux dfher où nous nous sen: tions vraiment ‘'ches nous", Ce sont eux qui se sont aussi char- gés de nous trouver un logement À Québec. La tante de Bérangè. re Bourassa, Soeur Anne-Marie Bisson, a accepté d'héberger neuf jeunes filles à la résidence des garde-malades de l'Hôpital Gé- néral

Le 22 juillet nous avons ren- contré les jeunes garçons de Thetford Mines qui devaient fai-

e . e Marie-Reine

Notre curé, le R.P, Huguerre, est allé passer trois semaines au Fort Vermilon, Durant son absence, c'est le RP, Bouchard curé À Nampa, qui s'est chargé du ministère paroissial, Nous l'en remercions bien sincère- ment,

LELTE

Ctest À regret que nous avons vu nos religieuses nous quitter, Les Missionnaires Oblates du Sacré - Coeur étaient arrivées parmi nous.en 1957 et se sont dévouées À l'école de Marie- Reine depuis ce temps, Les mots nous manquent pour leur dire toute notre reconnaissance, Nous voulons toutefois les assurer de uotre profond scuventr et de tous nos meilleurs voeux dans l'ac- complissement de leur devoir à Peace River où elles ensei- gneront dorénavant,

Le départ de nos religieuses veut aussi dire la fermeture de notre école paroissiale que nous espérions voir deméurer toujours ouverte mais dont les circonstances ont décidé autre. ment, Cela veut aussi dire qu'à compter de maintenant tous nos enfants, des plus petits jusqu'aux plus grands devront se rendre à l'école À Peace River.

CELLE:

Nous voulons aussi remer- cier M Michel Cyr qui s'est lui aussi grandement dévoué comme professeur À notre éco- le paroissiale,

. vs k

Le 21 juillet dernier, plusieurs de nos paroissiens de Marie-Rei- se se sont rendus au pèlerinage organisé À Notre-Dame de Lour- des de Girouxville, sous la di- rection du R, P, Clément Des- rochers,

LELEZL)

Samedi le 26 juillet, en l'é- güse St-Jean-Baptiste de Mo- rinville, fut béni par M, le cu- ré G. Primeau le mariage de Mlle Louise Caron, fille de M, et Mme Eugène Caron de Mo- rinville à M. Donald Chouinard, fils de M. et Mme Ed Choui- nard de notre paroisse,

Les demoiselles d'honneur é- taient Mlle Annette Caron, soeur de la mariée et Mile Francine Rodrigue de Morinville et Ma- rie-Reine respectivement, El- les étatent accompagnées de MM, Octave Himschoot et Normand Chouinard, frêre du marié,

Après la cérémonie et la ré- Ception les nouveaux époux par- tirent en voyage .en .Colombie- Britannique; à leur retour 118 de meureront  Edmonton, .

Nos voeux les plus sincères de bonheur lc geune couple,

Plusieurs personnes de Ma- tie-Reine assistaient au maria- ge Caron-Chouinard, à Morin- ville, Parmi celles-ci: les pa- rents üu marié, M. et Mme Ed- mond Chouinard, M, et Mme Gérard Chouinard, M, et Mme Normand'Chouinard, M, et Mme Wilrid Rodrigue, M, et Mme Lad, Rodrigue, Mlle Francine Rodrigue et M, Réal Rodrigue,

re le tour du Québec avec nous et deux guides, Nous avons aus.

si visité l'Aquarium de Québec,

l'université Laval, où nous avons d'ailleurs dfné, et le z00 de Char- lesbourg. La soirée fut entière ment consacrée À la visite du vieux Québec, |

Le 23, visite du Musée du Fort, près du Château Frontenac, puis on se rend À la Citadelle pour assister au changement de la Garde et au Parlement où l'on nous reçoit À dfner, Au cours de la visite, le guide nous indi- que le chaise où s'assied la rei. ne Elizabeth lorsqu'elle visite la Chambre... et Joanne Béru- bé s'y installe confortablement,

Le jeudi 24 est journée libre, Le 25, nous nous rendons À Lé- vis pour visiter l'Institut des Caisses Populaires, l'Assuran- ce-Vie Desjardins et l'Institut Coopératif, Nous revenons à Québec vers 4h, p.m., et le soir, nous nous rendons à l'Ile d'Or. léans par bateau,

Le 26 nous visitons les chutes Montmorency, la basilique de Ste-Anne de Beaupré puis nous nous rendons de nouveau à l'Ile d'Orléans, mais par autobus cet- ‘te fois,

Le 27 est À nouveau journée libre, Nous nous rencontrons tous pour le souper, cependant et de nouveau chez M, et Mme Beaupré; ce fut une soirée très agréable,

… Et le 28, nous quittons la Vieille Capitale, en route pour la Gaspésie,

Il ve sans dire que tous et chacun ont bien apprécié leur séjour À Québec,

Le 26 juillet, notre départ fut retardé de deux heures en raison de la pluie, Après trois heùüres de route nous arrivions enfin À St-Jean-Port-Joli où nous devions dfner; nous y fû-

mes accueillis par un Monsieur :

de l'Institut agricole, À Riviè- re-du-Loup, quelques membres de la Caisse Populaire locale, dont MM. Nadeau et Michaud, nous avaient trouvé des foyers d'accueil . Ils nous firent éga- lement faire une très intéres- sante tournée de la ville, Un groupe des Etats-Unis se joi- gnit À nous pour une veillée au Patro de la Jeunesse,

Le 29, nous visitions le ter. rain de camping de MM, Na- deau et Michaud après quoi nous nous rendions à l'Hôtel-de-ville et de là, vers Ste-Anné des Monts où nous avons pu visiter le centre de ski

Le 30 nous partions pour Gas- pé et les Chevaliers de Colomb de l'endroit nous guidèrent dans la visite d'une usine de poisson de Rivièrè-du-Renard, L'un des Chevaliers, doué d'une très bel- le voix et s'accompagnant à la guitare, interprêta quelques chansons,

Le 81, c'était le départ pour Percé où nous sommes demeu-

rés dans un motel L'on en pro-'

fita pour faire le tour en bateau de l'fle Bonaventure, sanctuaire d'oiseaux (fous de Bassan), et aussi pour assister À un réci- tal de Georges Dor.

Le 1er août, nous partions cette fois pouï Rimouski où M, Roland Ouellette nous accueil: lt Le lendemain, nouveau dé- part, cette tois pour Chicoutimi où nous sommes demeurés trois jours. C'est un ancien résident de l'Alberta qui nous accueillit M Louis Boucher, qui durant 12 ans demeura À. St-Paul et qui connaissait plusieurs parents des VlAteurs, .

Au cours de ces trois jours, nous avons visité une usine d'a-

luminium, au moulin à papier,

une centrale hydroélectrique (

Shipshaw), le Collège de Jon- ‘quière et le poste CJPM-TV.. L'accueil fut des plus chaleu-

reux

L”

11 n'a certes pas la grâce d'un champion, mais il s'amuse et se rafrafchit.… et c'est ce qui importe

le plus, Tout comme ce l'était jadis et comme ce le sera probablement encore pour les générations futures, les petits ponts qui enjambent ruisseaux ou rivières sont de véritables défis À l'adresse et au Sang-froid des jeunes plongeurs,

PICARDVILLE

Sincères télicitations À M. et ‘Mme Raymond Houle À la suite de la naissance d'un fils, Henri, le 4 juillet dernier,

| ELLE

“Symbathies A'Mme H, St- Louis à la suite du décès de Mme Cara Mitchell Robinson de Fairfield, Washington, le 17 juiilèt dernier ainsi qu'à

: M. Raoul Potvin à la suite du

décès de sa mère autrefois de notre paroisse. sus

Le 2 août dernier, en l'église de Westlock, M l'abbé Tellier bénissait le mariage de M, Ro- land Nadeau À Mille Cécile Ré. gimbald, La réception eut lieu à la salle Memorial de West- lock, en présence d'une centai- ne de convives.

Deux grand-mêres du jeune couplé étaient présentes: Mmes C, Caron et Rose St-Louis, Fé- licitations aux jeunes époux,

PETITE ‘

Le 12 juillet dernier furent célébrées les Noces de Diamant de M. et Mme Frédéric Nadeau, Il y eut tout d'abord messe en l'église St-Benoft, au cours de laquelle le couple renouvela ses voeux de mariage. Un banquet fut ensuite servi À la Salle pa- roissiale pour 80 convives, tous parents des jubilaires,

À cette occasion, on fit la lecture de télégrammes reçus de Sa Majesté la Reine, du Pre- mier ministre M. Trudeau, du Premier ministre de l'Alberta M. Strom, du Lieutenaut-gou- verneur, Lhon, Grant MacEwan, du député Jack Bigg et d'une petite nièce, Mariette Nadeau de Montréal,

La soirée se termina par une .

danse, Le lendemain, 11 y eut récéption, chants et danse à la demeure dé Mme Florence Lam- bert, L

Parmi tous ceux qui assis- talent à la fête, l'on en remar- quait 29 venus du Québec ou

Et maintenant... en route vers le Lac St-Jean, Jusqu'ici notre voyage est des plus enthpusias- mant et, plus souvent qu'autre- ment, l'on regrette de devoir partir et quitter ces amis que nous venons de rencontrer,

deau du Québec,

M et Mme Paul Comeau sont revenus d'un voyage à Miette; au retour ils en ont profité pour vi- siter leurs parents et amis de Le- gal, Morinville, St-Albert et, par pure cofncidence, ils sont arrivés & Edmonton juste À temps pour rencontrer leur fille, Mme Dolo- rès Wozny, avant qu'elle ne par- te pour Grande Prairie,

CETTE . M et Mme Aurélius Servant sont de retour d'un voyage à Morinville où ils ont assisté au mariage de M. Donald Chouinard à Mlle Louise Caron, De là, ils se sont ensuite rendus chez des amis au lac LaBiche, puis À Bon- nyville et Fort Kent où ils visi- têrent leurs enfants, M, et Mme

Réal Croteau, PPTTT

Parmi les visiteurs de passa- ge au cours des récents jours: M, et Mme René Viens et leurs enfants qui rendaient visite à Mme Wilfrid Viens, M, et Mme Robert Brooks et leur fils Dan de Fort St John qui, après leur passage parmi nous, devaient al- ler demeurer au Québec,

CPE -

Nous désirons souhaiter la plus cordiale bienvenue À M, et Mme Roger Dallaire et leurs trois en-

des Etats-Unis. Ce sont: Mlle Jeanne Nadeau, Mlle Marie-Rose Nadeau, Mme Adrienne Thibo- deau et son fils Mario, M, et Mme Albert Nadeau, M, et Mme Freddy Nadeau, M et Mme Jac- ques Nadeau, M, Jean-Guy Na-

deau, M, et Mme Francis Thé-

rien, M et Mme Pierre Viau, Mme Eva Bélanger, M. et Mme Gaétan Nadeau, M, Harry Boyle, M. et Mme Audré Nadeau, M, et Mme Ovila Demers.et M, et Mme Omer Demers, tous du Québec. Etaient aussi présents:

- M, et Mme Ernest Nadeau de

Détroit et M. et Mme Tom

Gagné de Red Deer, ” _ Depuis la célébration de leur

Jubiié, plusieurs parents et amis de M et Mme Frédéric Nadeau se sont rendus les vi- siter, dont M; et Mme Réal Na. deau et M, et Mme Aristide Na- Félicitations et longue vie à cet heureux cou- ple, |

FALHER

‘ férenc

fants: M Dallaire s'est. porté propriétaire de Roger's Pool Hall, Nos meilleurs voeux: de succès et nous ‘espérons qu'ils se plairont parmi nous, M, et Mme Dallaire habitaient précé- demment à Hudson Hope, PTPEL .

Le 2 août dernier fut célébré le mariage de M. André Chail- ler, fils de M, et Mme Octave Chailler à Mlle Donna Prévost, file de M, et Mme Octave Pré- vost de Wanham,

La bénédiction nuptiale leur fut donnée par le R.P, Richer, o.m.i., curé de Falher, Les demoiselles d'honneur étaient Marie Chailler,

- soeur du marié, Sandra Spicer,

cousine de la mariée et Letitia Scharn, amie de la mariée; la petite bouquetière était Dolorès Chailler, nièce du marié, Elles étaient accompagnées respecti- vement de Paul Prévost, frère de la mariée, Lionel Chailler, frère du marié, Richard Aubin, ami du marié et le jeune Joseph Spicer. ’

Etaient venus .de l'extérieur pour assister À ce mariäge: M, et Mme Maurice Bruneau d'Ed. monton, Mme Jeanne Houle de Morinvilie, M. et Mme Marcel Houle et leurs deux enfants d' Ed. monton, M et Mme Robert Brooks de Fort St John, Soeur Diane Prévost de Whitehorse et Soeur Edouard d'Edmonton, A leur retour de voyage les jeunes époux habiteront Fairview: nous leurs offrons nos voeux les plus sincères de bonheur et longue vie, .

On demande...

On demande jeune homme fta- ble pour divers travaux de fer- me, Salaire mensuel de $300., nourri et logé, position perma- nente, Permis de conduire et ré- absolument nécessai- res, euillez fournir curricu- lum vitae, âge, instruction, sta- tut marital, expérience acquise auprès des animaux et sur ma- chines agricoles à: .

. M, Donald LeBlanc, C.P, 44, | Domrémy, Saskatchewan

nee

LE FRANCO-ALBERTAIN

13 août 1969

GIROUXVILLE

ERRATUM - ‘

.Nous nous excusons auprès de la jeune Marilyn Bernard du gra- de 9, dont le nom semble-t-il, n'apparaissait pas sur la liste de ceux qui ont réussi l'examen de français du Concours de l'A, C.F.A. Etant donné le nombre considérable de noms inscrits, il est toujours prévoir que quel- ques-uns ou quelques-unes soient oubliés, Toutes nos excuses,

-N. D.L.R, *ékhk

Le 19 juillet dernier, M, et Mme Joseph Laverdière de Fa- lher célébrèrent leurs Noces d'Or. À cette occasion ils reçu- rent des télégrammes de félici- tations de l'hon., Pierre Trudeau, du Premier ministre de l'Alber- ta, M. Harry Strom ainsi que du Lieutenant gouverneur de lapro- vince l'hon, Grant MacEwan,

H y eut banquet de famille à 5h. 30 À la Salle paroissiale de Girouxville; plusieurs des mem- bres de la famille étaient venus de 1oin à cette occasion, Durant la soirée il y eut veiilée chez M. Léo Laverdière de Giroux- ville et plusieurs amis se joigni- rent alors aux parents, Le len- demain, 20 juillet, il y eut messe célébrée par le R.P, Richer aux intentions des jubilaires,

M Laverdiôre avait épousé Malvina Morin en 1919 en l'é- glise de St-Nérée, dans le com- té de Bellechasse, Ils demeu- rèrent durant dix ans aux Etats- Unis puis, en 1929, vinrent s'é- tablir à la Rivière -la-Paix La famille compte dix enfants dont une fille religieuse, Petite Missionnaire de StJoseph, 6 fil- les mariées et trois garçons, Les jubilaires ont maintenant 25 petits-enfants et trois arriè. re-petits-enfants,

Nous nous joignons A tous leurs amis pour leur offrir nos plus sincères félicitations À l'occa- sion de leur récent Cinquantiè-

me anniversaire de mariage, LETE LL:

M et Mme Donat Benoît sont partis le 2 août dernier à 1s rencontre de M. et Mme Conrad Faucher de Drummondville, En leur compagnie ils visiteront les Rocheuses et se rendront jus- qu'à Vancouver, lis en profite- ront aussi pour visiter la fille de Mme Benoît qui est religieu-

se À Calgary. . CPTTT

M et Mme Léopold Houle, M, et Mme Philippe Lavoie e M. et Mme Marcel Houle 86 sont rendus à Edmonton pour y rencontrer deux frêres de M, Léopold Houle, M. et Mme Phil Houle de Artiord et M, et Mme Emile Houle ainsi que l'une de ses soeurs, Mme Rachelie Dion de Trois-Rivières,

Dimanche, le 3 août, il y eut banquet de famille À la Salle paroissiale de Girouxville; s01- xante-seilze parents participè- rent aux agapes fraternelles, Au. nombre de ceux qui étaient ve- nus de l'extérieur, mentionnons. la présence de M. et Mme Ro- méo Roy, M, et Mme Jean-Ma- rie Girard, M, et Mme Simon Boisvert de Dawson, C.-B,, M, et Mme Roger Houle de Calga- ry, M ét Mme Hervé Benoft d'Edmonton et plusieurs de Fa- lher.

La veillée se termine chez M, et. Mme Léopold Houle, Le res- to de la semaine fut consacré à la visite de la parenté des a- lentours; M, Léopold Houle et M, Jos Lerñtre de Falher de- valent raccompagner leurs pa- rents jusqu'à Banff,

M et Mme Raymond Houle , s0nt revenus de leur voyage dans - les Rocheuses; M, ot Mme Léo Laverdière sont pour leur part revenus de vacances à Kelowna.

en ue dun mov nue me ous nues em made me mate nm ee ve nr

COR HA RS NS VER ONE ARS EUR RES ER MY QUE HA ES Re RR VRR NS AA QU ANS GREEN EAP 7

MA Bo Re Ro RS VAR ER AE ENS

COCRCECR CE LS

Selon les tout derniers rapports il semble bien que Terre des Hommes connaîtra ün bien meil-

leur succès cette année qu'en 1968.

Un quatre millionniôme visiteur a franchi les portes de TdH

dimanche dernier et les autorités montréalaises espèrent bien atteindre le chiffre de sept millions avant la fermeture, le 7 septembre prochain,

Nouvelle route étudiée pour un oléoduc l'Alaska

relié au pétrole de

NEW-YORK - Trois desprin- cipales compagnies engagées dans l'exploration du versant nord de l'Alaska étudient une nouvelle route pour transporter jusqu'à la partie est des Etats- Unis le pétrole découvert dans cette région

Les sociétés "Atlantic Rich- field”, ‘*’Humble Pipe-Line!! (fi- liale de tiStandard Oil (New- Jersey), et “BP Oil (filiale du groupe britannique ‘British Petroleum) examinent en effet la possibilité de construire un oléoduc qui partirait du détroit de Puget dans l'Etat de Wash- ington, au nord-ouest du pays, et irait jusqu'aux environs de Chicago À plus de 4,000 kilo- mètres de là (2,600 milles), Le pétrole d'Alaske éerait trans. porté par pétroliers entre le terminal du pipeline de 1,300 kilomêtres de long (800 milles)

que les trois compagnies ont , * déjà décidé de construire entre

Le Dr Ronald Bresult, chi- rurgion-dentiste, qui nous an- nonce l'ouverture de sa pratique au Strathcona Medical Dental

Building, 8228-1060. rue, cham- bre #302, Le Dr Breauit qui est le fils de M, et Mme Rémi Breault d'Edmonton as gradué en Art dentaire de l'Université de ‘Alberta ie printemps.dernier, Li avait auparavant poursuivi ses études primaires À l'école Gran- din et secondaires au Collège St-Jean, .

le nord et le sud de l'Alaska, Les trois mêmes entreprises participent également au projet “tManhattan'®, dans le cadre du- quel le pétrolier portant ce nom va essayer de forcer le passa- ge du Nord-Ouest, au nord du Canada,

Depuis les découvertes effec- tuées en 1968 par ces trois com- pagnies, toutes les entreprises se refusent À toute information sur les résultats de leurs fora- ges sur le versant nord de l'A- laska, 11 s'agirait toutefois d'un des plus gros gisements décou- verts depuis longtemps,

SEPARATISHE

D'après une enquête effectuée par la Opinion Research Corpo- ration pour le réseau anglais de Radio-Canada, seulement 7 p. 100 des Canadiens francopho- nes sont en faveur de la sépara- tion du Québec du reste du pays.

TRIBUNE LIBRE

Des loups.

et des moutonsl

M, le Rédacteur,

J'ai grande sympathie pour les gens de Thérian, mais 11 faut re- connaître qu'ils récoltent main- tenant ce qu'ils ont samé, Tout comme d'ailleurs St-Vincent, Vi- my et autres petits hameaux où les jalouisies entre ces parois- ses les ont empêchées de conser- ver leurs écoles, :.

Æ au moins on ayait pu cen- traliser dans une seule école où

. 41 y aurait eu poursuite des pro- grammes religieux et françatel

Mais non,

- Les soi-disant bons catholi- ques ont été victimes de leur “an charité fraternelle,

visseur habillé en mou-

ton qui'a sû profiter du bon mo- ment pour lea dévorer.

. Sympathique,

ST-JOACHIM

Après une brève maladie dé- cédait vendredi dernier M. Louis Beliand Dans un sanc- tuaire garni de fleurs et une église bondée de parents et amis, les prières de dimanche soir en l'église St-Joachim prirent une atmosphère de joie chré- tienne intense, à la façon des premiers chrétiens qui voyaient dans la mort non pas une sépa- ration, mais une délivrance,

Cette première messe fut chantée par le R.P, Tourigny; les RR, PP, Thibault, Patoine et Mercure assistaient au choeur,

Les funérailles eurent lieu lundi matin et la messe fut a- lors concélébrée par les RK, PP. Thibault, Mercure et Hu- don, o.m.i, Une courte homélie fut prononcée par le KR, P, Thibault, |

Le défunt étant membre hono- raire À vie du Conseil LaVéren- drye des Chevaliers de Colomb, six porteurs honoraires entou- raient le corps; cette garde d'honneur étaient composée de MM, Aurble Majeau, Joseph Du- rand, Paul Duteau, Urgel Choi- nière, Fernand Gagnon, Arthur St-Pierre et Joseph Latour,

Les porteurs étaient MM, Isaac Belland, Victor Belland, Georges Brosseau, Gérard Ba- ril, Robert Croteau et Larry Joney.

L'inhumation eut lieu au cime- tière paroissial de St-Albert,

Nous offrons nos plus sincè- res sympathies À tous les mem- bres de la famille éprouvée,

CPELL

Mme Stella Lemoine revenait le semaine dernière d'un congé de cinq semaines au cours du- quel elle visita parents et amis À Ste-Agathe, St-Boniface, Pine Falls et St-Vital au Manitoba, Sault Ste-Marie en Ontario et Duluth au Minnesota,

Elle se dit enchantée de son voyage mais heureuse d'être de

retour parmi nous,

LL LE LE)

M et Mme V. Doré, Mme T, Charron ainsi que la tamiile Blair Doré se sont rendus au Québec .récemment,- Ils en pro- fitèrent pour rendre visite à leurs parents, la famille Jos Doré de Brossard et la famille

‘ C. Girard de Montréal,

McLENNAN

Le 4 août, toute notre grande famille paroissiale se réunis. sait en.la cathédrale St-Jean. Baptiste pour un dernier adieu À notre concitoyen M, Jean-Paul Lessard, décédé le 31 juillet à l'Hôpital universitaire d'Edmon- ton, Mgr l'Archevêque Henri Routhier ‘officiait aux funérail. les, assisté du RP, Lavigne,

Notre archevêque sut délica- tement faire la louange du fait saliilant d'une vie chrétienne qui, sciemment, endosse les respon- sabilités civiques propres au bien-être de la communauté, Ainsi, M Lessard fut, alors qu'il était citoyen de McLannan, mem- bre actif du Conseil paroissial, de la Chambre de Commerce et président de la Commission sco- latre de l'école séparée, Les paroles éclairées et réconior- tantes de Mgr Routhier furent un baume pour toute l'assistance de parents et amis, avides de con- solations,

Le défunt laisse, outre son é- pouse, cinq filles: Irène (Mme R, Brassard), Claire (Mme L, Tanguay), Denise, Paula et Mar- celle, deux fils, Francis et Char- les, ‘1 laisse aussi sa mère de- meurant À Maillardville, deux soeurs: Mariette (Mme Ÿ. Li- moges) et Rosa de Sun Valley, Idaho ainsi que sept frères, dont six étaient porteurs: René, An- dré, Leger, Rosario, Guy, Henri et Denis,

En plus de la parenté du défunt qui était présente, Mme Lessard accueillait aussi ses soeurs, dont M, et Mme Aimé Coupal et Mme Emma Coupal, tous de Montmar- tre, et Mme Léonse Goulet et son fils Francis de Regina,

Mme Lessard et les membres de sa famille désirent exprimer leur appréciation et remercie- ments pour les nombreuses et diverses marques de sympathie reçues de toutes parts durant ce temps d'épreuve,

BEAUMONT

Etaient en visite chez Mme M, Charbonneau, sa niêce Mme Paul Chuette de Winnipeg et son frère M, À, Paradis ainsi que son épou- se de Cranbrook, C.-B,

Soeur Colombe Bilodeau était de passage chez sa mère pour u- ne semaine; elle en profita pour visiter aussi ses frères et soeurs de la paroisse.

Mme Albert Bérubé avait le plaisir d'accueillir sa fille et son mari, M. et Mme Cloutier du Lac LaBiche,

Etaient de passage chez " et Mme Marie-Louis Bérubé: M Bergeron, Mlle Christine Berge- ron et M, l'abbé Lebel de Lau- rierville, Mlle Nicole Mauriasse de Victoriaville ainsi que M. et Mme Francis Maussieu et leurs deux enfants de la Saskatchewan,

CIEZX ZE]

Le jeune Gérard Bérubé a eu un accident sérieux en conduisant sa moto et a dû être hospitalisé. Aux dernières nouvelles 11 5e remettait assez bien, Incidem- ment, Gérard est le fils de M, et Mme Aûrien Bérubé.

PPTTU

Un groups de paroissiens s'af-

fairent actuellement À remettre

"À neuf toutes les fenêtres de l'é-

glise; remerciements à tous ceux

qui travaillent à ce projet,

PARTAREZ VOTRE BONNE SANTÉ

D DONNEZ DE VOIRE SANG

13 août 1969 —

VIMY

Mile Agnès Maugin de France, soeur de Mme Henri Lusson, doit passer quelques mois dans notre pays Incidemment, Mme Lusson est présentement au Sanatorium, à Edmonton, Nous lui souhaitons un prompt et complet rétablisse.…

ent s PFTTLL

Sr Lucienne Landry, c.s,c., d'Edmonton était de passage pour quelques jours chez ses parents, M. et Mme François Landry,

M et Mme Armand Provin- çal et leur famille de Falher se rendaient chez les familles Clé. ment et Wilfrid Provinçal,

RETTITT

Au nombre de nos nombreux voyageurs ces derniers temps: M. et Mme Philippe Magnan, au lac Baptiste; M. et Mme Claude Huot et leur famille au parc Wa- tertons M et Mme Emile Bernard et leur famille À Banff; MM, et MMes Hector et Paul-Emile Huot et leurs familles À Garner Lake: Mme Alice Gagné et Juliette à Vancouver.

Mme Benoît Gagné est partie à Slave Lake pour y rejoindre son époux; Mlle Annette Baeri vient d'être choisie pour parti- ciper À un voyage à Banff, Fé- licitations,

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA

APPELS D'OFFRES

DES SOUMISSIONS CACHE- TEÉES, adressées au Chef, Ser-

vices financiers et administra- .

tifs, Ministère des Travaux Pu- blücs du Canada, 10226 - 100e avenue, EDMONTON, Alberta et portant sur l'enveloppe la men-

Han “DEUX MAISONS DE TROIS ,

CHAMBRES À COUCHER CHA- CUNE, FORT SIMPSON, T, N.- 0. seront reçues jusqu'à 11:30 A.M (HN.R.) le 3 septembre 1969,

On peut se procurer les do- cuments de soumission sur dé- pôt de $25,00 sous forme d'un CHEQUE. BANCAIRE VISE, é- tabl au nom du-RECEVEUR GE- NERAL DU CANADA, par l'en- tremise des bureaux suivants du Ministère des Travaux Pu- blics. du Canada:

10225 - 100e avenue, EDMON-

TON, Alberta; 9943 - 109e

rue, EDMONTON, Alberta; Gé-

rant de la Zone de Propriété,

HAY RIVER, T, N.-0O.; et iis

peuvent être examinés aux bu

reaux du Ministère à FORT

SIMPSON, INUVIK et YEL-

LOWKNIFE, de même qu'aux

bureaux de la Construction

Association À EDMONTON et

CALGARY,

Le dépôt sera remis dès que les documents seront renvoyés en bon état dans le mois qui suivra le jour du décachetage des soumissions.

On ne tiendra compte que des soumissions qui seront présen- tées sur les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépot. spéci- fié dans les documents de sou- mission ‘

On n'accegitera pas nécessai- rement ni la plus basse ni aucu- ns des soumissions,

‘G, lan Cameron, Chef, Service financiers. et administratifs ED-660 . . .

Vu.

. MENAGERE DEMANDEE Ménagère demandéé pour

ton, 2 enfants, devra demeurer en résidence, Salaire jusqu'à $200. Tél: 484-5646,

couple prof Edmon- |. à é uple professionnel, d' . Goyer, a.m.i ‘èt de'Aimé Goyé

de White Rock, C.-B, Les funé-.

ST-ISIDORE

Le 12 juillet dernier, en l'é. glse de St-Fulgence, au Québec, fut célébré le mariage de M, Gilles Bouchard À Mile Norman- de Tremblay. Les parents du marié, M. et Mme Antoine Bou- chard, se rendirent au mariage de même que M, et Mme Ovila Morissette, Le jeune couple ha- bitera À St-Isidore,

Le 2 août, Mlle Henriette La- voie, fille de M, et Mme Philip- pe Lavoie épousait M, Georges Dixon, de Grande Prairie, Au nombre des invités se trouvaient des parents de la Colombie-Bri- tannique, du Québec, d'Edmon- ton et des environs. Ce couple

demeurera À Grande Prairie, PPTTT"

Félicitations À M, et Mme Mau- rice Allard à la suite de la nais- sance d'une fillette, Ghislaine,

née le 17 juillet dernier, PPETTE

Nous avons accueilli plusieurs visiteurs au cours des dernières semaines, De ce nombre: M, et Mme Marc-Henri Chabot de Montréal qui visitaient M, et Mme André Gravel; Mme Antoine Gre- nier de St-Prime, M, et MmeJu- les Grenter et leur fils Pierre de St-Félicien qui visitaient M. et Mme Léopold Bergeron, M. et Mme Paul Lavoie et M, et Mme Valère Grenier; M, et Mme Lé- vis Bergeron de Hearst, Ont,; M. Henri Laprise de St-Félicien et son fils le R, P, Gérard La- prise,- ami de Jonquière qui rendaient visite À la famille Jean- Marie Bergeron; M. et Mme Ghislain Bergeron et leur fils Pierre de St-Paul qui visitaient leurs parents, M et Mme Léo- pold Bergeron, Mme Etienne

_ Ouellet d'Arvida qui était en vi-

site chez sa soeur, Mme Antoi- ne Bouchard; M. et Mme Léo- nard Gauthier du lac LaBiche et Mme André Rhodes qui visi- taient M. et Mme Lucien Mar- tel; M Ernest. Bolduc de Chi- bougamau ainsi que Mme Jean- ne Fortin.et sa fille Denise qui rendaient visite A M. et Mme Phi-

lippe Lavoie, ÉXZLIS.

D'autre part, plusieurs des nô- tres sont allés ou sont actuelle- ment en voyage. Parmi eux: Mie Anna Gagnon, au Québec; M Philippe Robert et Milles Françoise Bergeron et Andrée Morissette qui ont passé une se- maine au camp ‘Gold Eye! près

de Rocky Mountain House, Plu- -

sieurs se sont rendus dans les Rocheuses ou en Colombie: M, et Mme Paul Lavoie, M, et Mme Léopold Bergeron, M, et Mme Valère Grenier, M. et Mme Phi-

lppe Lavoie. PP CELZZ)

Mme Colombe Morissette est

partie au Québec afin d'assister

‘ aux funérailles de son père, M,

Adélard Gobeil, décédé le 7 août, Nous présentons nos sympathies

À toute la famille, : FFETT

M Raymond Thibault est pré- sentement hospitalisé à Edmon- tons nous lui souhaitons un prompt rétablissement et retour au foyer.

. Décès

On nous prie de vous communi- quer le décès, survenu À Vancou- ver Le 9 août dernier de Bernar-

‘dine Goyer (Molesberry), à l'âge

de 63 ans, fille de feu Hercule Goyer et de feu Florentine Des- roches et soeur du RP, Albert

railles eurent lieu À Vancouver ce matin, mercredi 13 août,

gimp

LE FRANCO-ALBERTAIN

Bon... jusqu'à la dernière goutte! - Même si elle n'a que deux ans, la petite Sarah connaît déjà.

3, «0

toute la valeur de l'économie: elle paint de la main droite et, de la gauche, cueille les gouttes de

peinture qui dégoulinent de son pinceau!

Cette excellente photographie fut prise lors d'un cours

de peinture aux pré-scolaires donné par une bibliothèque de la Ville-Reine,

Presque tout le Canada habité devient une vaste

OTTAWA - Tout le Canada habité - À l'exception de lar- ges parties de la Colombie-Bri- tannique, du sud de l'Ontario et de la régton de Montréal - n'est plus aujourd'hui qu'une vas- te région désignée,

C'est ce qu'indiquent Les car- tes publiées par M. Jean Mar- chand sur les régions désignées aux termes de la loi sur les subventions au développement régional adoptée vers la fin de la session,

Les régions désignées englo- bent les secteurs suivants:

* Toutes les provinces atlanti- ques;

# Tout l'est du Québec y com- pris la Gaspésie et la Côte-Nord les villes de Québec et de Trois-

Progrès de

l’assurance-récolte

OTTAWA - L'assurance - ré- coltes connaît une vogue inéga- lée auprès des cultivateurs ca- nadiens, L'an dernier, quelque 64,000 agriculteurs ont fait as- surer des cultures dont la va- leur globale dépassait $188 mil- lions et le nombre a augmenté de nouveau cette année,

Depuis l'entrée en vigueur de la Loi, il y a une tendance ma- nifeste de la part des provinces À assurer un plus grand nombre

de cultures en vertu du régime

fédéral-provincial, À mesure que s'accroissent les frais de production et les rendements par ferme, le besoin d'une garantie

contre les risques s'affirme da- . vantage et l'assurance-récoltes

aftre cette protection,

L'adoption cette année d'un tel

régime par la Nouvelle-Ecosse

porte À huit le nombre des pro-

vinces qui participent À ce pro-

gramme conjoint. Celui-ci jouit .

d'une grande souplesse, Chaque. province a la liberté d'instituer le programme qui lui conviegt fe“ffieux, La protection varie d'uri taux de 60 À 80 pour cent de la valeur moyenne des récol- tes.

“région désignée”

Rivières, les Cantons de l'Est, le nord du Québec.

* Le nord de l'Ontario jusqu'au cinquante et unième parallèle, * La partie du Manitoba située au sud d'une ligne qui traverse le centre des lacs Winnipeg et Winnipegosis et s'étend au nord- ouest jusqu'au nord de la riviè- re Swan,

* Un secteur au nord-est de la Saskatchewan ainsi qu'une bande traversant la partie sud de la province,

* Une région de lapartie de l'Al- berta comprenant Medicine Hat et Lethbridge,

* Un triangle dans le sud-est de la Colombie-Britannique,

Ces régions sont désignées pour une péricde de trois ans mais une révision pourrait bien d'ici peu amener la désignation d'autres régions du pays,

C'est dans ces régions que s'appliquera la loi sur Les sub- ventions au développement ré- gionalL En vertu de cette loi les subventions aux nouvelles u- sines peuvent s'élever jusqu'à 12 millions de dollars, soit 25% du coût d'immobilisation plus $5,000 pour chaque emploi créé,

Le communiqué précise que pour l'agrandissement ou la mo- dernisation d'une usine existan- te, ‘la subvention peut atteindre 20 pour cent du coût d'immobili- sation, jusqu'À un maximum de$6 millions,

D'ici janvier ce nouveau pro-

. gramme sera en vigueur en mê- ‘me temps.que. celui de l'agence de développement régional. Ce dernier disparaîtra alors, ..

M. Maïrchand a également an- noncé quelques-unes des dispo- sitions de la réglementation a- doptée par le conseil des minis- tres au sujet de l'application de la loi, dispositions qui selon M, Marchand vont placer les rela- tions entre son ministère et les

entreprises sur une base d'af-

faires,

Ces dispositions définissent le

genre d'entreprises éligibles aux subventions et prescrivent les conditions À remplir pour obte- nir une subvention au développe-

ment. Voici quelques-unes des dispositions de ces rêgiements: * Une société qui réunit les con- ditions nécessaires À l'obtention d'une subvention en vue de l'é- tablissement, de l'agrandisse- ment ou de la modernisation d'une usine, recevra une offre indiquant le montant de la sub- vention, Cette offre vaudra pour deux mois. Si la société l'ac. cepte, la construction devra com- mencer À une date déterminée, * La mise de fonds minimum de la société dans l'entreprise sera fixée au moment de l'offre et ne fera ensuite l'objet d'au- cun changement, même si, plus tard, d'autres moyens de finan- cement sont requis.

* La mise de fonds du requérant, dans le cas d'un nouvel établis- sement, devra être au moins éga-

| le À 20 pour cent du coût d'immo-

bilisation prévu et approuvé. Dans les cas de modernisation ou d'agrandissement, elle devra être au moins égale à 20 pour cent du total de l'addition du coût,

da 22:

Bob Raftis, le meilleur sauteur à la pérche du Canada, .sera l'un des 2,392 athlètes qui se rencon- treront lors des:premiers Jeux d'Eté canadiens qui doivent com- mencer À Halifax -vendredi pro- Chain et se poursuivront jusqu'au 25 août, L'âge des compétiteurs … ira de 11 ans (un nageur) jusqu'à

82 ans (un joueur dé boulingrin)!

4

. LA LOI!

PAR THÉMIS

LE FRANCO-ALBERTAIN

Sécurité Familiale Bonne Fête CESSE SESSSESESESEEEREE

YENDREDI, 15 août

M. Roger Gamache, Bonnyville. M, Arthur Girard, Plamondon, M, Jacques Gouin, Edmonton, M M

C'EST

COPYRIGHT : . Alix Hector, Edmonton, , ” : . Jean-Louis Moquin, Donnel- L'attitude mentale dans le crime nr

L'élément mental dans un cri- me est une source fréquente de malentendus, En effet, personne ne peut être trouvé coupable d'une offense criminelle sans preuve d'un certain degré de cul- pabilité ou depréméditation, Cela est différent du Code civil où, par exemple, une personne peut être trouvée coupable et respon- sable des dommages causés par son véhicule à la suite d'une collision, si ceux-ci sont le ré- sultat d'une négligence et sans qu'il y ait eu prémiditation, À l'inverse, le manque de prémé- ditation dans un vol à l'étalage pourrrait fort bien amener l'ac- quittement du prévenu - rappe-

lons-nous en effet que la plupart,

d'entre nous avons la désagréa- ble expérience, un jouroul'autre, de prendre quelque chose dans un magasin et ensuite quitter cet établissement sans payer l'ob- jet, par pure et simple distrac- tion, Mais 11 n'y avait pas de crime puisque l'action n'était par préméditée, Prenons un au- tre exemple: Pierre marche dans la rue, sans trop faire attention À ce qu'il fait. Accidentelle-

Le quart-arrière Russ Jack- son des Rough Riders d'Ottawa n'a pas du tout semblé en bonne forme lors des parties d'avant- saison de son équipe et d'aucuns croient que Jackson devra être À son meilleur si l'équipe de la capitale nationale espère conser- ver le championnat acquis l'an dernier, Do

bn] 4

à CHFA

14. Les RR, 58, de la Provi- ‘: dence, Assomption,

15. Les RAR, 58, de l'Assomp-

tton, Edmonton,

16. Paroisse St-Louis, Bonny- ; ville, . - L.

18. Famille Ferdinand Leves-

que, Falher, … 19. Paroisse Cathédrale de St-

Paul. . 20, Paroisse Cathédrale de Mc- … Lennan et M Alexis Thi-

beault, . 21>. Familles L, P, Moquin et : Mme Madora Maisonneuve, Donnelly. . | |

. 22, Famille Maurice Goudreau,

… Beaumont,

23.- Paroisse St-Emile, Legal,

25. Les RR, SS. de Ste-Croix, ° Falher, -

LA

““qutre personne a pupenser, mais

. de doute, mieux vaut consulter

Le Chapelet |

SAMEDI, 16 août

ment, il jette Paul par terre et »

je blesse. Au civil, Pierre est M. Lucien Cloutier, Donnelly, A M. Roch Fontaine, St-Paul,

responsable de négligence et de- M. Louis Gagné Vimy

vra payer tous les dommages en- . L bé’ Q E

courus par Paul. même s'il Sr suce abbé, s,c,e,, Edmon-

b 1 11 ' _ on n'est pas reconnu coupable d'as Sr Noella Barbe, c.s.c., Falier.

saut puisqu'évidemment {l n'a- : ‘ vait aucune intention de com- M. Lane Roland Tardif, Jean

mettre ce crime, ou tout autre,

Dans une cause criminelle, c'est la Couronne qui doit prou- ver qu'il y a eu préméditation, Comment le faire? Personne est bien certain de ce qu'une

DIMANCHE, 17 août

M. J,H, Forest, Edmonton,

Mlle Adrienne Hogue, Cap-Rou- ge, P.Q

LUNDI, 18 août :

M. Paul Boulianne, Brosseau,

on peut se baser sur les cir- p Sr Paulette Payette, c.s,c,, Lac

constances. Si l'accusé réus-

sit à soulever le doute, au cours LaBiche,

de sa défense, quant à son man- M. l'abbé Hervé Tanguay, Mal- e de préméditation, 11 devra laig

être acquitté,

L'idée du manque de prémé- ditation ne s'applique cependant pas dans Le cas de lois provin- ciales, Ainsi, dans une cause

MARDI, 19 août

M, Daniel Creurer, Edmonton, R.P. Guy Goyette, o.m.i., Falher, M, Bernard Lamoureux, Giroux-

de surcroft de vitesse sur une . ville, |

route, 11 serait très difficile de Mme Marte= Anne Rémillard, Gi- convaincre Le juge qu’il n°y apas rouxville,

eu préméditationmaläsimpleou- Mme Alice Richard, Lac LaBi- bli, Le manque depréméditation che,

s'applique À tous les crimes, M. Jules Vallée, Bonnyville,

c'est-à-dire ceux que prévoient le Code criminel canadien et les Lois fédérales. Il arrive donc que des personnes trouvées cou-, pables de crime puissent être acquittées parce qu'elles étaient en état d'ébriété, et de ce fait incapables de préméditation.. Soulignons que nos lois ne reconnaissent pas la prémédi- tation en soi comme un crime, mais plutôt l'intention mauvai- . se et immorale qui fait commet- tre ce crime, Et disons en ter- minant que ces observations que nous venons de faire sont très

MERCREDI, 20 août

Sr KFosanne Favreau, 5,.c,8.,. Trochw :- . ….

Mile Jeanne -Hunerbein, Sheri: brooke, P.Q.

Ef, René-Charles Rey, Falher.

JEUDI, 21 août

M, Roland Beaudoin, Beaumont,

M. Peter Boykio, Calgary.

M, Jacques Carbonneau, Giroux- ville,

M, Paul Doucet, Edmonton,

M. Arthur Hébert, Edmonton,

Mlle Anne-Marie Hogue, Ottawa,

générales et qu'il existe unnom- Ont, bre infini de variations; en cas Hons Marcel Lambert, Ottawa, ni

yn avocat, M. Guy Malevé, Edmonton,

terre fe La loi peut enfin contrôler la publicité mensongère

OTTAWA - ‘Je suis heureux d'annoncer que nous pouvons main- tenant exercer la vigilance qui convient et faire échec aux tenta- tives délibérées de duper le public par des annonces trompeuses!", a déclaré à Ottawa, le ministre de la Consommation et des Cor- porations.

M Ron Basford a fait cette remarque À la suite de la procla- mation des modifications au Code qui confient À son ministère la charge d'appliquer les dispositions concernant la publicité

‘ trompeuse, . .

Cette proclamation constitue la mesure officielle de transfert

d'un article du Code pénal traitant de publicité mensongère, . Cet article est incorporé dans le texte de la loi relative aux enquêtes sur les coalitions q'administre M, Basford.

Cet article dit substantiellament ceci: Quiconque publie ou tait publier une annonce contenant une déclaration paraissant être une déclaration de fait, mais qui est fausse, fallacieuse ou trom- peuse ou qui est intentionnellement rédigée ou préparée de telle manière qu'elle soit fallscieuse ou trompeuse, est coupable d'un acte criminel et passible d'un emprisonnement de cinq ans si l'annonce est publiée, . © : oo.

a) en vue de favoriser la vente ou l'aliénation de biens;

1 on vue de favoriser un intérêt d'affaires ou intérêt commer-

cts”

I a expliqué qu'il s'agissait de déterminer les limites de 1a loi afin de savoir si cette mesure de protection du consommateur est suffisante, .

. #81 nous constatons que le texte de l'article est incomplet, a-t-11 dit, nous n‘hésiterons pas à préparer une mesure législative vrai- ment efficace." |

M, Basford a annoncé aussi qu'une première série de catégo- ries de publicité avait été dressés par son ministère,

Li a di, à titre d'exemple, que les annonces suivautes sont vue È

mi cette catégorie: ‘’Au-dessous du prix coûtant't, lorsque le DTIX de vente est de fait plus élevé que le prix facturé au détalilant; *tYous êtes l'heureux gagnant de notre grand prix", lorsque de fait le prix n'est pas exceptionnel, |

13 août 1969

Les Mots croisés du franco-albartain

9 101112

1 2 3

6 7 LL EH 1. CEN DRNEN HN ONEN HN HER LRILILILLI ANNE MN HN EH sl LMIIILILILT 'CLILLLIL Im UN EN HENENRER

LRNENER NEN 2LILLIMILILIL

HORIZONTAL 1 - Facuité de produire, … Dont on se sert ordinairement - Eriger, construire, - Briller d'un rouge ardent - Route Rurale, - Largeur dune étotfe - Vin très estimé, - Syn, de ivette - Thymus de veau - À une petite distance, - Adv, de lieu - Relatif aux viscères, ‘ - Allez, en latin - Oblat de Marie Immaculée - Fleuve d'Italie, lettres inversées, | - Equerre - Ignominie d'une personne ou d'une chose, = Relatif aux artères - Terme au tennis, 10 = Patrie d'Abraham - Commerçant qui vend des tripes, des abats, 11 - Qui annonce de la gaieté - Agent politique de Louis XV, 12 - Anneau de cordage - Ce qui frappe l'odorat,

D Jo o1 À eo I

VERTICAL | 1 - Relatif À la publicité. | 2 - Révérende Soeur - Parer À ce qui peut être nuisible - Term.

3 - Patrie d'Abraham - Enlevas la vie brutalement,

4 = Adj, numéral - Qui a peu ou point d'éclat,

- Qui arrive après,

- Membrane colorée de l'oeil - Ensemble des cérémonies qui se

pratiquent dans une religion, pL

Heurter avec violence,

Terres entourées d'eau - Prénom masculin,

- Animal invertébré - Du verbe prendre - Vase de terre ou de

métal, de formes diverses,

10 - Quatre, en chiffres romains - Se rendra - Etablissement in- dustriel, ‘

Trois fois - Petite plante d'eau douce, originaire du Canada,

12 - Vas à l'aventure - Détremper de la farine avec de l'eau et en faire de la pâte,

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solution à la page 1!

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5 s 5 | “ % LA = 1 É Instruction et . : ss voir-vivre’” : ë SaVOIr-vVIvVre ë

x nstruction et savoir-vivre nevont pas toujours de pair, Es

Ï Cela-est bien malheureux car s'il est possible de nos Es Ra jours de se perfectionner à peu près dans n'importe $

nee,

quel domaine dans nos écoles et universités, il est très # rare qu'on y enseigne le savoir-vivre. | &

AR

fl est bien difficile d'espérer que tous etchacun respectent la propriété publique et privée, l'autorité, laloi, l'ordre public et le droit de chaque citoyen à un comportement civilisé de la part de son voisin, si ces principes ne sont pas en-

. seignès à la maison et ensuite à l'école.

L'enseignement obligatoire du civisme à l'école aurait sans doute l'avantage de nous rendre à tous la vie plus agréable en gmouant le nombre de ceux qui ne savent pas vivre... en société. ———

13 août 1969

LE FRANCO-ALBERTAIN 11

4 VOTRE SERVICE! VIN D'ETE

Interprètes: Claude Valade et Robert Demontigny

Avec des fraises et des cerises de la forêt J'ai fait ce vin qui est pour toi mon vin d'été

Je suis venu chez elle si triste et. fatigué n faisait chaud, elle m'avait prié de rentrer Je lui parlais de mes malhèurs st de mes pro ets

Et PE m' m'a invité à boire son vin d'été Oh! vin d'été Avec des fraises et des cerises de la forêt J'ai fait ce vin qui est pour toi mon vin d'été Si tu restes avec moi je t'inviterai A boire ensemble ce vin, mon vin d'été Oh! vin d'été

Mes yeux fermés, bientôt j'étais tout endormi Très doucement elle m'avait amené à son lit Et pendant toute la nuit elle m'a regardé Car dans mes rêves je parlais de son vin d'été Oh! vin d'été Avec des fraises et des cerises de la forêt J'ai fait ce vin qui est pour toi mon vin d'été Si tu restes avec moi je t'inviterai A boire ensemble ce vin, mon vin d'été

Au p'tit matin je me suis bien vite réveillé Sachant fort bien qu'il me fallait la quitter Je reviendrai un autre jour pour retremper Mes lèvres asséchées dans son vin d'été

Oh! vin d'été

Avec des fraises et des cerises de la forêt J'ai fait ce vin qui est pour toi mon vin d'été. Si tu restes avec moi je t'inviterai

A boire ensemble ce vin, mon vin d'été

Oh! vin d'été

CASSE-TETE

Placez dans les petits cercles les chiffres 1 à 7, mais en faisant cela veillez à ce que la somme des chiffres fasse 12, aussi bien . sur chaque ligne droite que sur chaque cir- . conférence des grands cercles,

LES 8 ERREURS...

1. Une griffe de moins À ia patte du lon.

. La cigarette de l'homme de gauche est plus petite,

. Le fouet tombe différemment,

. Poche de l'homme de droite,

, Moins de public,

. Différent dessin au tabouret.

. L'homme de droite'a des cheveux,

. Deuxième pilier de gauche plus épals,

FLAIRE TOUT...

La toile a été volée par quelqu'un qui s'y connaft très peu en tableaux, car on a enrou- lé la toile avec la peinture À l'intérieur, Un marchand de.tableaux enroule chaque toile a- vec la péinture: à l'extérieur pour que les fis- sures s'ouvrent et qu'il ne se détache pas de morceaux par mégarde,

FROPLICEIUTE CUUIECAREL ELER

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CET DONC De. CE SOURNOg , LE CAPITAINE MAUGISH JELLKO, REGARDE OÙ SOIS-JE IQ? MAIS LES CH Le ) AUTOUR DE Lu, SANS COMPRENDRE...SAISIT, OÙ EST MON HQUATLE EE ‘ LE FIKENT

CAT SE DIRE Der LES HOMMES A@ QUATRE S'EST-IL SES SANS RÉPOALE.

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Si jamais vous vous rendez aux Baharsas, et de façon toute particu- lière à Nassau, l'une des'choses qui ne manquera pas de vous intri- guer est le nom donné à plusieurs des rues de cette ville, Pourquoi la ‘’Ruelle de la Puce à chien‘? Pourquoi la ‘Ruelle de la quéue de cochon'‘? Personne ne le sait trop et l'origine de tous ces noms co- miques ou bizarres se perd dans la nuit des temps. Il n’en reste pas moins un élément de charmante incongruité, ne trouvez-vous pas?

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LE FRANCO-ALBERTAIN

Savoir acheter au supermaché

Les ménagères peuvent con- tribuer dans une large mesure À vaincre la hausse du cofit des. denrées alimentaires si elles acquiêrent de plus amples con- naissances concei ant d'articles d'épicerie,

C'est ce que prétendent les plus importantes compagnies dans le domaine alimentaire au Canada qui, tout comme leurs clients, sont de plus en plus in quiètes de la hausse des prix,

Selon G. N. Provost, président de À & P, la ménagère peut réa- liser des économies apprécia- bles si, en faisant ses emplet- tes en épicerie, elle sait renon- cer À certaines habitudes an- crées,

11 est évident qu'un bon moyen de faire des économies est de surveiller les offres spéciales. Mais un autre moyen encore meilleur - et c'est précisément ce qu'un nombre sans cesse croissant de ménagères com- mencent À comprendre - c'est de rechercher les produits qui sont identifiés ou identifiables comme étant ceux vendus par. les grands magasins d'aliments sous leur étiquette personnelle,

La plupart des supermarchés à chaîne, par exemple, exercent un contrôle très sévêre de la qualité des denrées pouvant ê- tre identifiées comme étant les leurs en exclusivité,

Evidemment, il arrive par- fois que le cofit devienne le fac- teur dominant au moment de l'a- chat, Certaines personnes pré- féreront visiblement une certain- ne sorte de liqueurs douces, ou de ketchup,

Pour ceux qui aiment explo- rer un peu, .çependant, il y a des économies substantielles à réa. User sur les produits achetés dans les supermarchés, Vu que les prix varient d'une période à l'autre, et d'une région à l'au- tre, il est presque impossible d'obtenir des prix précis sur tous les produits,

Quelques exemples

Une étude récente effectuée dans la région extrêmement com- pétitive de Toronto a pourtant révélé qu'il était possible d'é- conomiser au moins 7 cents sur une boîte de tomates; 26 cents

Sur une bouteille d'adoucisseur

pour tissus; 8 cents sur une bof.

.te de fèves au lard de 14 onces:;

6 cents sur une boîte de petits pois de 10 onces; jusqu'à 70 cents sur un pot de café instan- tané, de 8 À 14 cents sur une li- vre de café moulu, et jusqu'à 23 cents sur un contenant d'eau de javel,

DR RICHARD POIRIER BA, MD, L.M.C.C.

Spécialité: maladies des enfants Bur. 488-2134 - Rés, 488-5725 Suite 5, Edifice LeMarchand

DR A. CLERMONT Dentiste Docteur en chirurgie dentaire Bur. 422-5838 - Rés, 488-2113 230 édifice Birks 104e rue et avenue Jasper

.. DR ANGUS BOYD B.A., MD. L.M.C.C. F.R.CSS. (c) spécialistes en Maternité,

maladies de femmes

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DR. R. C. LINDBERG BSce., OLD. F.AAO. Optométriste 1

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Bur.

l'achat

. 213 LeMarchand — Edmonton

L'industrie de l'alimentation en général, et particulièrement ceux qui sont en contact direct avec les consommateurs, sont préoccupés au plus haut point par les protestations de ces der- niers au sujet du coût élevé des denrées alimentaires,

Ces protestations ont déjà réussi provoquer des chan- gements qui sont À l'avantage des consommateurs en ce qui a trait À la mise en marché, notamment ia supression des timbres-primes dans certains magasins À chaîne,

La ménagère, toutefois, pour- rait encore s'aider grandement, dit M. Provost, si elle appre- nait À bien acheter, en faisant preuve de sagesse,

13 août 1969

Remplacer les dents qui manquent!

Savez-vous que la perte d'un seule dent peut entrafner la pere te de plusieurs? Si vous perdez une incisive, vous vous précipi-

- téz chez le dentiste pour la fai

re remplacer aussitôt que possi. ble par une dent artificielle, pour garder l'apparence, Remplacer les molaires que personne ne voit, est tout aussi important Votre denture fait partie d'un système, Chaque dent dépend de l'autre pour la main tenir en place, Lorsqu'une dent manque, la dent adjacente tend à s'incliner vers la cavité, Dans cette nouvelle position, 11 se fait des intervalles nouveaux où se logent les déchets organiques qui forment un foyer bactérien,

Mme Pompidou veut une ambiance plus chaleureuse au palais de l’Elisée

PARIS - La nouvelle premiè- re Dame de Francefait des chan- gements dans la décoration du palais de l'ElUsée, même pour les Salles dé bain d'aspect tel.

lement sévère ‘‘’qu'on se croyait

dans un hôtel anglais'’, aurait- elle dit, Selon le journal France-Soir,

Mme Georges Pompidou cher- :

che À donner À la demeure pré- sidentielle un peu plus de cha- leur et d'intimité,

Son premier geste a été de remplacer un tableau, qu'elle jugeait inesthétique, par une toi- le de Max Ernst qui décore un salon,

Les appartements privés du général et Mme de Gaulle of- fraient du point de vue décora- tif un mélange de styles, et sur les murs blancs on voyait très peu de tableaux,

Mme Pompidou veut égale- ment changer les appliques d'é-

clairage dans plusieurs pièces de ses propres appartements au second étage, pour les rempla- cer par des lampes sur des ta. bles basses,

Sur les murs le blanc sera recouvert dè tons pastels suscep- tibles de mettre en valeur les tableaux modernes du président de la république française et Mme Pompidou,

-L'intirmière est venue chez Colette pour faire une prise de sang À sa maman, Colette ques- tionne: |

-Le sang, tu l'emportes, pour- quoi ?

-Pour le faire analyser,

-Alors, c'est pas lapeine, moi, je sais...

-Tu sais quoi?

-Eh bleni sang, nom commun, masculin, singulier...

ON DEMANDE

La Commission scoläire de Gravelbourg désire les profes-

seurs suivants:

1 pour classe française - 21ème année - 1 pour grade six - div, 2 - 3e année - 1 pour science en 8e - 9e - 10e année - ,

1 pour histoire en français et "Social Studies'' en ge - Se - 10e année - 1 pour français en 8e - 9e - 10e année -

Salaire selon échelle,

S'adresser en donnant qualifications à: ” À.H, Lepage - Sec.-Trés.,

Gravelbourg, Sask,

DR G.-RENE BOILEAU

MD, L.M.C.C., F.R.CS, (c) Dip. de l’ABS

Spécialiste en chirurgie

Bur. 482-1246 - Rés. 488-1389 10118 - lille rue, Edmonton

DR R. J. SABOURIN DENTISTE

488-1880 - Rés.

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DR MAURICE OREURER B.A,, MD,, L.M.C.C.. Médecin et Chirurgien

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DRO.: CAMPBELL-FOWLER Médecin et Chirurgien .

. Tél: 837-2211: Falher, Alberta.

Dr LEONARD D. NOBERT

DR ARTHUR PICHE B.A., MD., L.M.C.C.

Médecin et Chirurgien

Bur, 488-0497 - Rés. 488-7924 Suite 110, Edifice LeMarchand

DR PAUL HERVIEUX

Dentiste Edifice Glenora Professional

Bur, 482-3488 - Rés. 454-3406 10204 - 125e rue Edmonton

Dentiste Docteur en chirurgie dentaire

5 Grandin Shoppers’ Park St-Albert Bur.: 599-8216

. DR L. À. ARES, BA, D.C. | Chiropraticien

Tél: 422-0595 — 489-2038

308 Tegler — 10680 - 156e rue

13 août 1969

LE FRANCO-ALBERTAIN

13

Le consommateur commence à se montrer

Le prêt-à-porter américain veut automatiser davantage

Pendant longtemps, l'industrie américaine du prêt-à-porter s'est refusé aux arguments dé- veloppés par les fabricants de machines automatiques À gran- de capacité. Alors que d'autres secteurs.industriels connais. saient une forte expansion du fait de l'automatisation, l'industrie

du prêt-à-porter est restée, aux

Etats-Unis, l'un des secteurs où les frais de main-d'oeuvre re- présentent un pourcentage par- ticulièrement élevé.

Si l'industrie du prêt - À-por- ter, aux Etats-Unis, voit désor- mais son intérêt pour l'automati- sation s'affirmer, l'une des prin- cipales raisons en est la concur- rence des importations à bon marché. C'est ainsi que des che- mises de travail sont actuelle. ment importées aux Etats-Unis pour le prix de 18 dollars la dou- zaine, Ce prix est inférieur de 6 dollars au prix qu'un fabricant important de chemises, au Texas, fait au commerce de gros, Les frais de main-d'oeuvre se mon- tent À 20, sinon À 25 pour cent du prix de revient, C'est pour cette raison que l'on construit maintenant de nouvelles usines de confection dont le centre est contitué par des chaînes de pro- duction. Les dirigeants de l'in- dustrie américaine de la confec- tion estiment qu'une usine vrai- ment moderne serait en mesure de réduire de la moitié les opé- rations nécessaires à la produc- tion d'une’ unité (on compte jus- qu'à 30 opérations pour la pro- duction d'une chemise d'homme) et d'abaisser les frais de main- d'oeuvre jusqu'à 40 pour cent,

Des investissements considéra- bles prévus

Dans les milieux profession- nels, on dit que l'automatisation va se développer À pas de géant dans l'industrie américaine de le confection, En d'autres ter. mes, plusieurs centaines de pro- ducteurs, comptant parmi les plus gros fabricants de ce sec- teur qui réunit plus de 29,000 entreprises dans l'ensemble des Etats-Unis, vont devoir consen- tir des investissements considé- rables, Ces producteurs font plus de la moitié du chiffre

d'affaires total de l'industrie a

méricaine de la confection,

Intérêt pour l'Exposition de Co- logne

Dans cette perspective, les a- cheteurs et producteurs améri- cains de confection portent un intérêt particulièrement. vif à l'Exposition internationale de machines pour la confection, qui se tiendra À Cologne du 21 au 24 août 1969, Cette manifesta.… tion réunira l'offre de 104 ex- posants et 30 firmes représen- tées de 12 pays, dont 8 expo- sants et 27 firmes représentées de l'étranger, A Cologne, les principaux fabricants de machi- nes pour la confection et les pro- ducteurs d'installations ration- nelles, partiellement, À moitié ou entièrement automatisées, ainsi que d'appareils et d'auxi- Maires pour l'industrie de la couture mettront en lumière les possibilités offertes aujourd'hui par la technique pour améliorer la production et en abaisser le prix de revient, .

L'Association des Monicas aide les femmes seules à affronter leurs problèmes

Par Anne ROBERTS

EDMONTON - L'association des. Monicas groupe des femmes quistâchent d'élever leurs enfants toutes seules, Ces femmes céli- bataires, divorcées, séparées ou veuves doivent affronter les pré- jugés de la société dansplusieurs domainés,

“Les propriétaires nous refu- sent comme locataires indésira- bles, On.nous considère comme des risques de crédit, affirme Marie MacDonald, présidente de la société Monica d*Fimonton,

Bonnie Atkinsion considère pour sa part que dans les réu- nions plusieurs femmes mariées craignent La femme seule comme une menace À leur mariage,

La ségrégation, la solitude et les besoins spéciaux des enfants ont réuni un petit groupe de ces femmes, il y a huit ans, Elles ont pris le nom de Monica, d'a- près celui de sainte Monique, veuve, mère de saint Augustin

L'abbé John Spicer a contri- bué À l'organisation, Pour iui, ‘nul ne comprend autant leurs problèmes que celles qui les su- bissent't, ct

La société d' Edmonton comp- te aujourd'hui 350 membres qui barticipent À des discussions, parties de cartes, conférences, soirées de patinage ou piques- niques au moins une fois par mois,

Jeannette Mlynchuk admet a- voir assisté À la première rêu- mon ‘‘simplement pour sortir de chez elle!!,

"Je me demande ce qué serait ma vie sociale sans les Moni- Cas'l, confie-t-elle aujourd'hui,

Bien-être social

Mme MacDonald affirme que plusieurs femmes quittent La vie sociale À cause du rejet de la société, Plusieurs Monicas dé- pendent du bien-être social et doivent limiter leurs dépenses de divertissement,

Des conférenciers explorent avec elles les problèmes par- ticuliers des mères solitaires, Travailleurs sociaux, psychia- tres et avocats contribuent à soulager les besoins des enfants qui grandissent sans leur père,

Les Monicas collaborent avec

les services familiaux d'Edmon- ton pour entrer en contact avec un organisme formé d'hommes qui acceptent de s'occuper de garçons privés de père, . ll ne se trouve malheureuse- ment pas assez d'hommes pour tous les enfants de mère seule, La liste d'attente compte ‘au moins 200 garçons

La société Monica collabore aussi avec les services fami- liaux, auprès des femmes en instance de séparation ou de di- vorce,

Les Monicas s'entraident sur divers plans, mais il faut enco- re remplacer les préjugés de la société À leur égard par une conscience plus aiguë chez les citoyens et le gouvernement,

C'est pourquoi l'organisme a décidé dé s'occuper d'action s0- ciale,.

Roulez votre manche pour sauver une vie...

DONNEZ DE VOTRE SANG

prudent dans ses projets de dépense

Les intentions d'achat des con- sommateurs canadiens, À la fin du premier semestre de 1969,

ont perdu quelque peu de l'opti-

misme dont ils faisaient preuve ‘au premier trimestre de l'année, La prudence est maintenant de rigueur, Les plans d'achat sont variables comparés À la même période de l'année dernière. Les biens durables À valeur élevée

tels les maisons et les automo- biles sont À la baisse mais les items moins coûteux, accessoi- res, meubles et tapis gagnent

du terrain Les prévisions de voyage se maintiennent à un bon niveau, surtout pour les desti- nations À l'extérieur du Cana- da Toutefois, l'état des finan- ces familiales représente une source de soucis Malgré que

Ce sera bientôt le premier jour de classe pour ces deux copines qui se soucient peu, en jouant dans le sable, de salir leurs vêtements tout neufs, taillés dans des tissus d'entretien facile eñ nylon extensi- ble Du Pont, Les deux jolies robettes sont fabriquées par G, W. Hol-

-liday de Toronto dans un agencement de couleurs automnales assorties,

Les deux robes sont disponibles dans les tailles 4 à 6X et se détaillent environ $10 chacune, La robe de gauche vient dans un agencement'de rouille/épices, ou vert/rose, alors que celle de droite est disponible

en brun/rouge ou marine/jaune,

Une musicienne centenaire souhaite vivre éternellement

BOSTON - Une femme com- pogiteur âgée de 101 ans, Mar- garet Ruthven Lang, de Boston, souhaiterait que sa vie puisse se prolonger éternellement, bien que n'étant pas certaine d'ap- précier ce que l'avenir réserve,

La musicienne centenaire, seule personne dont le nom figure dans les 35 éditions du "Who's Who In America!', habite un ap- partement se situant au pied d'une historique colline, face à la rivière,

“Je n'ai plus qu'à me laisser vivre, mais sans avoir mainte- pant le plaisir d'écouter la mu- sique, me contentant de lirepar- fois", de commenter Miss Lang,

Jusqu'à cette ahnée, cette vieille dame qui vit seule, as- sistait aux concerts du vendredi après-midi donnés par l'Orches- tre symphonique de Boston, se rendant À la salle par métro,

Mais souffrant d'arthrite et ayant fait plusieurs chutes, elle ne va plus au concert, car son médecin lui interdit de sortir seule,

Toutefois, elle continue à sous- crire À un abonñement, et donne son billet à quelqu'un, ‘de cette façon, je n'ai pas à craindre de ne pouvoir obtenir un fauteuil dans

la salle!!, a-t-elle dit,

Cette crainte, est cependant sans fondement, Le 24 novembre 1967, trois jours avant son cen- tième anniversaire de naissan- ce, l'Orchestre symphonique de Boston a rendu hommage À Miss Lang au cours d'un concert.

Le directeur musical Erich Leinsdorf a salué depuis la scè- ne, en direction du fauteuil oc- cupé par Miss Lang, dans la corbeille, et les müsiciens l'ont applaudie debout. En son hon- neur, ‘les instrumentistes ont exécuté deux pièces, ‘’The Old Hundredth'' et une cantale de Bach.

M. Henry Cabot, président du conseil d'administration de l'Or- chestre a fait don de 2,500 dol- lars à l'Orchestre, au nom de Miss Lang,

Le fauteuil que celle-ci occu- pait régulièrement lui a été of- fert À vie, et on y voit mainte- nant une plaque de cuivre sur laquelle son nom est inscrit,

La dernière composition de Margaret Lang était ‘’The Hea- venly Noel, pour ensemble vo- cal féminin, que l'auteur a joué au piano pour une société ar- tistique de Boston, et ensuite, sur invitation, À New York,

le nombre de Canadiens qui sen- tent que l'état de leurs finances s'est amélioré depuis six mois augmente, plus nombreux sont ceux qui sont d'avis contraire, C'est ce qui ressort d'une en- quête sur les intentions d'achat des consommateurs que le bu- reau de recherche de Maclean- Hunter a menée auprès de 1,054 personnes interrogées à travers tout le Canada,

L'indice des intentions d'achat des consommateurs est actuelle- ment de 100, en baisse par rap- port À l'indice 108 de mars der- nier mais considérablement plus élevé que l'indice de juin 1968 qui était À 81. Cet indice est basé sur la proportion de ré- pondants qui sont d'avis que ia période actuelle est favorable au consommateur moyen pour l'achat d'un item majeur com- me une maison ou une automo- bile,

L'indice de base 100 a été fixé au troisième trimestre de 1960, au moment où cette série d'études a été commencée,

9 pour cent des personnes interrogées ont l'intention d'a- cheter une automobile contre 12 pour cent en mars dernier et 10 pour cent À la fin du premier semestre de 1968. On note que les prévisions d'achat continuent À être plus élevées chez le grou- pe des professionnels et des hommes d'affaires d'un certain

âge.

Les prévisions ont également baissé en ce qui concerne l'a- chat d'une maison L'enquête révèle que 2.9 pour cent des personnes {interrogées ont-l'in- tention d'acheter une maison con- tre 3.7 pour cent en mars der- nier et 3,8 pour cent l'année dernière, .

Parmi les intéressés, les pro- portions de ceux qui optent pour une maison neuve et de ceux qui veulent une vieille maison sent également partagées, Par ail- leurs; la demande la plus impor-

_ tante 5e ‘situe chez le groupe

d'âge de 20-30 ans,

Les ventes d'appareils ména- gers pourraient bénéficier, in- directement, d'un resserrement monétaire et d'un taux d'intérêt élevé dans le secteur du loge- ment, L'argent qui aurait pu être à l'achat d'une maison pour - rait être libéré pour des achats moins coûteux. Les perspecti- ves de vente pour tous les types d'appareils ménagers indiquent avec certitude une augmentation substantielle par rapport À 1968, Les ventes de réfrigérateurs et d'apparelis de télévision de- vraient être particulièrement é- levées,

Sur le plan des vacances, 54 pour cent des personnes interro- gées prévolent faire un voyage; c'est le taux le plus élevé ob- servé depuis juin 1967, lorsque l'Expo avait fait monter cepour- centage À un record de 59 pour cent Les visites À l'intérieur du Canada diminuent au profit des voyages aux Etats-Unis, en Europe et autres pays d'outre. mer.

Tandis que le nombre de mé- nagères prédisant une améliora-

‘ tion dans les finances familiales

au cours des prochains mois est passé de 21,7 pour cent, l'année- dernière, à 22,4 pour cent, cette année, le nombre de celles qui prévoisnt une détérioration est passé de 9.2 pour cent à 11 pour cent cette année, Cependant, la majorité prévoit une augmenta- tion dans les prix des aliments, au cours des prochains mois, Ces augmentations .de prix se- ront ressenties dans toutes les régions et par toutes les caté- gories de revenus,

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L'art de faire valoir vos photos

Vous avez trouvé le moyen de vous exprimer... avec votre ap- pareil Est-ce que vous savez comment faire valoir vos chefs- d'oeuvre?

Peu d'entre nous pensons aux moyens divers dont nous dispo- sons pour présenter nos photos: albums photographiques, diapo- sitives, films, moyens de décor ou cartes de souhaits pour la saison des Fêtes,

L'album de photos consiste en la façon la plus pratique de col- lectionner vos meilleurs instan- tanés, Un album qui traduit la pensée du photographe évellle la curiosité surtout si les photos y sont disposées avec goût,

Garnissez les pages d'instan- tanés de différentes grandeurs, Celies-ci peuvent varier à par- tir de la grandeur passeport aux aggrandissements 8! x 10°, Groupez-les de façon qu'elles racontent une histoire par elles- mêmes.

Pareillement, l'imagination et la variété feront de vos diapo- sidves et de vos films des pré- sentations que vous et vos amis

voudrez maintes fois mettre à

l'écran. N'hésitez pas À faire le tri de vos photos et À vous débar- rasser des imperfections et des doubles, Ayez une collection im peccable et vous serez assurés d'avoir un auditoire des plus in- téressés,

Le son -st un facteur impor- tant car il donne à vos films du caractère et de la dimension, L fait d'eux un divertissement de première classe, Le son est facile à obtenir, que vous vous serviez d'un tourne-disques, d'un magnétophone ou d'un projecteur super 8, muni d'une bande sonore,

Avez-vous déjà songé À déco-

rer votre chez-s0i de photos... .

VOS photos? Rien n'est plus ex- citant que de décorer les murs de votre “château! de vos pro- pres créations,

Des aggrandissements de vos négatifs ou diapositives préfé- rés enjoliveront les coins en- nuyeux de votre demeureoutien- dront place de fiers trophées sur la tablette du foyer ou de la che-

| minée,

Vous pouvez faire remarquer À vos amis que vous allez "à la chasse! avec votre appareil

photographique,

Vous vous ezprimez non seu- lement par vos photos, mais aussi de la façon dont vous les

présentez, Souvenez-vous qu'el-

les peuvent être de forme et grandeur différentes, peuimpor- te que votre méthode soit origi-

nale ou amusante,

. Un encadreur compétent vous aidera À choisir le cadre qui convient le mieux À votre sujet - comme la photo ci-dessus, par exemple, Ou encore, un labora- toire spécialisé vous les monte- ra dans un chassis en carton si vous préférez ne pas les faire encadrer.

Quand viendra Noel, choisissez les meilleures photos que vous aurez prises au cours de l'année et transformez-les en cartes de souhaits; elles connaîtront sûre- ment une place de choix dans l'album familial ou @utres col- lections de photos,

Ces quelques suggestions vous donnent l‘envie de jeter un coup d'oeil sévère sur toutes vospho- tos précédentes, n'est-ce-pas? qui sait ce que vous y découvri- rez .

U y a tout un langage là-bas, quelque part Donc, nanti. de ces quelques conseils sur lapri- se de photos, laissezparler votre appareil

15349 Stony Plain Road

“Le Sommet de l'élégance”

LE FRANCO-ALBERTAIN

13 août 1969

Les jeux de Halifax atteindraient un double but

Le but principal des Jeux d'été canadiens, présentés en Nôu-

- velle-Ecosse en août, est de

donner l'opportunité À 2,700 Ca- nadiens de prendre part À des compétitions athlétiques de haut calibre,

Les Jeux, qui auront lieu à Halifax et Dartmouth du 16 au 25 août, opposeront des athlè- tes des 10 provinces dans 1€ sports, de l'athlétisme aux quil: les sur gazon.

Toutefois le ministre de la Santé, John Munro, a insisté, lors d'une conférence de presse sur le fait que les Jeux devraient suivre plusieurs recommanda- tions faites dans le rapport du comité d'enquête fédéral, -

Selon Munro, le comité d'en- quête a noté que, si le Canada voulait obtenir de meilleurs ré- sultats dans les compétitions internationales, il devra déve- lopper de meilleurs administra- teurs au sein de son propre programme sportit

LH a ajouté que 700 adminis- trateurs gagneront une certaine expérience aux Jeux d'été,

Le premier ministre Trudeau a déjà allumé sur la colline parlementaire la torche qui sera transportée par 850 coureurs sur une distance de 1,000 milles jusqu'à Halifax,

Les Jeux seront présentés ré- gulirement à partir de 1971 alternant avec ceux d'hiver À tous les deux ans,

Selon le ministre, cette pré- sentation régulière permettra aux cités de populations moyen- nes À travers le Canada de dé- velopper leurs centres sportifs au cours de la prochaine décen- nie.

Le capital de$1,000,000 inves- ti dans Halifax et Dartmouth est par- tagé également par les gouver-

Edmonton, Alberta

les installations à.

Rés.: 484-2709

Rlot- Ge

Taïlleur — Dessinateur

vi x?"

nements fédéral et provincial et ceux des deux villes, Le gou- vernement fédéral défrayera le coût total d'opération qui s'é- 1ôvera à $878,000,

Munro a aussi qualifié les

Le sigle des Jeux du Canada.

Jeux ‘'de belle réclame en vue de l'unité nationalett, Toutes les provinces y participeront, le Québec, l'Ontario, la Nouvelle- Ecosse, l'Alberta et la Colombie- Britannique alignant un contin- gent complet,

vos dents, image de votre santé

Pourquoi attendre à septembre

À la fin de la saison estivale le téléphone du dentiste ne '‘dé- rougit' pas, ‘’Ma fille de 10 ans doit entrer au pensionnat dans 4 jours; pourriez-vous lui

.Obturer 5 dents cariées? - ‘Les

classes vont commencer dans 10 jours... et vous vous rappe- lez, Jacques a encore 3 grosses molaires À plomber, À quel mo- me’ ‘“irrlez-vous le rece- atc, etc,

M. -ureusement un grand n.“mbre d'enfants doivent re. prendre les cours ou retourner au pensionnat avec une bouche en mauvais était parce qu'à la toute dernière minute le den- tiste n'a pas eu le temps de les recevoir. Il aurait été si faci- le de prendre des rendez-vous au début des vacances, L'en. fant accepte assez bien d'ampu- ter d'une demi-heure une pleine journée de loisirs. Sa collabo. ration est moins assurée si vous lui demander de se rendre chez le dentiste À la fin d'une jour-

née de classe, et c'est compré- hensible, D'ailleurs la réac- tion de l'enfant est d'autant meil- leur qu'il est plus tôt dans la journée, ‘

Si vous avez la bonne fortune d'aller passer l'été à la campa- gne, débarrassez-vous donc de ce ‘petit problème! avant de quitter la ville, Vous en aurez un de moins au retour, Vous ne direz pas non plus tout au long de été: ‘Il faudrait bien que les enfants passent chez le dentiste!!,

Quant aux autres, il vous res- te plus de temps. Mais songer que votre dentiste prendra peut- être lui aussi des vacances... À l'avantage des deux parties, fixez donc dès maintenant vos rendez-vous,

La Ligue d'Hygiène Dentaire sera heureuse. de répondre à vos questions personnelles et de vous faire parvenir gratuitement les dépliants traitant de santé dentaire ainsi que le livre ‘'La mère canadienne et son enfant'!,

TILL

Mateo

LE LI

Se

(SUITE)

Dans cettepérplexité, ilprit un parti fort courageux, cefut de s'avancer seul vers Mateo

. pour lui conter l'affaire, en . l'abordant. comme une vieille connaissance, mais le court intervalle: qui le séparait de Mateo lui parut terriblement

- long, ‘

“Holä! eh! mon vieux cama- rade, criait-il, comment cela va-t-il, mon brave? C'est moi, je suis Gamba, ton cou- sin."

. Mateo, sans répondre un mot, s'était arrêté, et, À mesure que l'autre parlait, Ü relevait doucement le ca- non de son fusil, de sorte qu'il était dirigé vers le ciel au

Une nouvelle de PROSPER MERIMEE

D DST LP ÉU LE LL LEE LL SEL LLÉ LIL TELL LL LIL LUE Le

La

. # FEULLETON FEUILLETON FEUILLETON FEUIÈLETONS ë

Falcone

moment où l'adjudant le joi- gnit. ; : “Bonjour, frère, dit l'adju- dant en lui tendant la main, 1 y a bien longtemps que je ne t'ai vw ‘

-Bonjour, frèrel

J'étais venu pour te dire bonjour en passant, et À ma cousine Pepa, Nous avons fait une longue traite aujour- d'hui; mais il ne faut pas plaindre notre fatigue, car nous avons fait une fameuse prise, Nous venons d'empoi- gner Gianetto Sanpiero,

-Dieu soit loué! s'écria Giu- seppa. Il'nous a volé une chèvre laitière la semaine passée, !! US

Ces mots réjouirent Gam-

ba .

“Pauvre diable! dit Mateo, il avait faim. .

-Le drôle s'est défendu comme un lon, poursuivit l‘adjudant un peu mortifié: 11 m'a tué un de mes voltigeurs, et, non content de cela, il a cassé le bras au caporal Char- don; mais 11 n°y a pas grand mal, ce n'était qu'un Fran- $ + Ensuite, il s'était si

ien caché, que le diable ne l'aurait pu découvrir, Sans mon petit cousin Fortunato je ne l'aurais jamais pu trou- ver, : at et -Fortunatol s'écria Mateo, -Fortunatol répéta Giusep-

pa .

-Oui, le Gianetto s'était ca- ché sous ce tas de foin 1à- ‘bas; mais mon petit cousin m'a montré la malice, Aus- si je le dirai À son oncle 1e caporal, afin qu'il lui envoie un beau cadeau pour sa pei- ne. Et son nom et le“tten! seront dans le rapport: que j'enverrai à M. l'avocat gé- néral,

-Malédiction!® dit tout bas

Mateo. ls avaient rejoint le déta- chement, Gianetto était déjà couché sur la litière et prêt À partir. Quand il vit Mateo en la compagnie de Gamba, 11 sourit d'un sourire étrange; puis, se tournant vers la por- te de la maison, il cracha sur le seuil en disant: #Maison d'un traftrel® -_ Il n'y avait qu'un homme dé- cidé à mourir qui eûtosépro- noncer le mot de traftre en . l'appliquant À Falcone, Un ‘ bon coup de stylet, qui n'au- rait pas eu besoin d'être ré- pété, -aurait immédiatement ‘ payé l'insulte, Cependant Ma. teo ne fit pas d'autre geste ge celui de porter sa main son front comme un homme accablé, Fortunato était entré dans la maison en voyant arriver son père, Il reparut bientôt

avec unerjatte 1de lait, qu'il

présenta les yeux baissés à Gianetto,

“’Loin de moil" 1 cria le iproscrit d'une voix 1ou-

droyante,

Puis, se tournant vers un des voltigeurs: "’Camarade, boire!!, dit-il,

Le soldat remit sa gourde entre ses mains, et le bandit but l'eau que lui donnait un homme avec lequel 11 venait d'échanger des coups de fu- sil Ensuite 11 demanda qu'on lui attachft les mains de ma- nière qu'il les eût croisées sur sa poitrine, au Lau de les a- voir lées derrière le dos, " "J'aime, disait-11, À être couché À mon aise!!,

U se passa près de dix minutes avant que Mateo ou- vrft la bouche, L'enfant re- gardait d'un oeil inquiet tan- tôt sa mère et tantôt son pè- re, qui, s'appuyant sur son fu- sil, le considérait avec une expression de colère concen- trée, . ° "Tu commences bien! dit

enfin Mateo d'une voix cal-

me, mais effrayante pour qui - connaissait l’homme © (A SUIVRE)

donne-moi À

13 août 1969

15

LLE EXCUSE | Bt rapporte de l'école un

canter taché d'un grand pâté é re,

d Qu'est-ce que je vois 1à?7 dit ie père

_CA, papa, je vais te le dire: tu Sais, j'ai un nègre à côté de moi à l'école: eh bien, il a sai- gné du nez sur mon Cahier,

POUR REUSSIR

_Que faut-il faire pour réussir dans la vie? ‘

_Ate du sang-froid, dit la glace, _Ne perds pas la tête, dit le clou, Prends les ennuis légèrement, dit le duvet ‘ -Sois à la page, dit le livre, _8ots souple, dit le gant,

_Ne sois pas trop raide, dit la corde,

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LE FRANCO-ALBERTAIN

du 21 mars

EXT :

20 avril

Même les projets qui sem- blent certains du succés doi- vent étre étudiés et ré-exami- nés, Combien de fois un che- val ‘certain .de gagner” finit hors de l'argent! Parfois le jugement vaut mieux que les pr'onostiques mathématiques. TAUREAU : du 21 avril

x to

Pour réussir un nouveau projet, il importe de prévoir jusqu’au moindre détail: vous regrelterez de n'avoir pas exa- miné avec minutie ce qui prend aujourd'hui grande im-

portance. .

GEMEAUX du 2! mai au

A 21 juin

I faut viser haut, mais ja- mais trop hâut; choisir une cible ou un but que vous pou- vez atteindre, Prenez l’habitu- de de ne promettre que les choses que vous êtes positif de réaliser.

CANCER ‘du 22 juin

AS : FS À 22 juillet

Mieux vaut avancer lente- ment et sûrement que patau- ger sur place. Débarrassez- vous d'un certain groupe de connaissances qui abusent de votre temps.

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du 23 juillet au

23 août _Rappelez-vous que le succès vient aux gens entreprenant; pour réussir il faut être supé- rieur à la compétition, Vis-à-

LION

vis des amis intimes, soyez tolérant, | VIERGE . du 24 août au 22 sept.

Pour présenter un projet à une importante maison, assu- rez-Vvous que votre présenta- tion est impeccable,

BALANCE du 23 sept. a au 23 oct.

Vous avez le choix dans une nouvelle entreprise; étudiez tous les aspects de la propo- sition avant de vous engager, Il arrive qu'une personne se querelle, mais ne dévoilez ja- mais de secrets qui vous fe- raient un tort considérable,

SCORPION du #4 act. au 22 nov.

Ne laissez jamais rivin au hasard et prenez le temps d’é- tudier un projet avant de dé- cider. Tentez. de comprendre le point de vue des gens qui vous entourent, Surveillez l'abus de la boisson. SAGITTAIRE du 23 nov,

. ct Dal 2 déc.

Mieux vaut porter moins de titres que d'accepter dés charges additionnelles et ne.

pouvoir les accomplir. Mou-.

trez-vous franc et vous serez surpris de l'appréciation des gens. È . CAPRICORNE du 22 déc.

” 7 au WA 20 janv.

Parfois une situation sem- ble désespérée, mais en atta- quant les problèmes séparé:

ment, l'un après l’autre vous :

serez surpris du progrès pos-

sible, Avant de vous exprimer . : à

en publie, sachez devant qui vous êtes. VERSEAU du 21 janv. + au

19 fév,

N'oubliez pas que les gens

avec qui vous fäites affaires .

désirent réaliser des profits, procurez leurs des avantages et ils vous accepteront. Soyez plus attentif quand on vous donne des suggestions.

POISSONS du 20 fév. L 2 au ra 20 mars

Il est bon de considérer vos ambitions et d'avoir des projets divers, mais il impor- te d'avoir une ambition réali-

sable et immédiate, et d'au- tres plus vastes réalisables dans l'avenir.

INSPECTEUR . FLAIRETOUT

HUM... PAS MAL, MOÏ AMI ! ALLEZ ME CHERCHER LAPALETTE GT DUVIVAUT, DUVIVAUT BST L'AUTRE

VINITEUR, 1L EST DANS LES APFAIRES, DES «AFFAIRES PLUTÔT VAGUES tt .

IL N'Y À DONC EU QUB DEUX VISITEURS AUJOURD'HUI?

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[es E erreurs

REPONSES EN PAGE 11

0 GS

UT |

Voci six jolis ballons qui essaient de s'échapper. Ils sont tous munis d'un chiffre, Si vous les remettez chacun dans la bofte à la- quelle il est attaché, vous obtiendrez une addition facile, Quelle est cette addition? Lo ns

. [:'0puo7 LT 48 63 tuopntos

JE CONMAHS L'UN DES DEUX VISITEURS, C'EST UN MARCHAND DE TABLEAUX, LAPALETTE . SON MAGASIN BXISTE DEPUIS PRÈS /| DE CENT AUS. L'AUTRE.

M'EST IDCONDU, :

CELA S'8T PASSÉ TRÈS VITE! À TOUT PETIT INDICE ET. VOA?) - - FLAIRETOUT FLAIRE TOUT ?

LE FRANCO-ALBERTAIN

13 août 1969

16 | TT L'invasion pacifique de la mer

Mauvaise année céréalière en URSS

MOSCOU - Les perspectives d'une mauvaise année céréaliè- re en URSS ont été confirmées officillement À Moscou,

M Guennadi Voronov, prési- dent du Conseil de la Fédéra- tion de Russie et membre du politburo, a indiqué devant le Parlement de cette république soviétique que ‘dans une série de régions de la république, la moisson sera cette année infé- rieure À celle de l'an dernier, À cause des mauvaises condi- tions climatiques!!,

Des pronostics analogues ont déjà été faits indirectment dans la pressé en ce qui concerne d'autres républiques, et notam- ment le Kazakhstan et l'Ukrai- ne.

M, Voronov a dit qu'il fallait préparer soigneusement la ve- nue de l'hiver et prendre des mesures pour protéger à l'ave- nir l'agriculture soviétique con- tre les conséquences prévisibles des phénomènes climatiques,

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA

APPELS D'OFFRES

DES SOUMISSIONS CACHE- TÉES, remises À l'attention du Chef, Services financiers et ad- ministratifs, Ministère des Tra- vaux Publics du Canada, 10225. 100e avenue, EDMONTON, Al- berta et portant sur l'enveloppe la mention ‘*'ALTERAT'INS AUX ler, 2e et 3e ETAGES - EDIFICE DES DOUANES . ile AVENUE ET lère RUE S.-E,, CALGARY, ALBERTA'' seront reçues jusqu'ä 11:30 A.M, (H.N.R.) le 3 septembre 1969,

On peut se procurer les do- cuments de soumission sur dé- pôt de $100.00 sous forme d'un CHEQUE BANCAIRE VISE, éta- bli au nom du RECEVEUR GE- NERAL DU CANADA, par l'en- tremise des bureaux suivants du Ministère des Travaux Publics du Canada: |

10225-100e avenue, EDMON-

TON, Alberta; 400 Edifice des

Douanes, lie avenue et 1ère

rue s.-€., CALGARY, Alber-

ta; 7e étage, Edifice Begg,

1110 rue Georgia ouest, VAN-

COUVER 5, C.-B; et 1ls peu-

vent être examinés aux

bureaux du Ministêre à SAS-

KATOON, et WINNIPEG, de

même qu'aux Construction As-

sociation à EDMONTON,

CALGARY et VANCOUVER,

Le dépôt sera remis dès que les documents sercnt renvoyés en bon état dans ie mois qui suivra le jour du décachetage des soumissions,

On ne tiendra compte que des soumissions qui seront présen- tées sur les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépôt spéci- fié dans les documents de sou- mission BUREAU DEPOSITAIRE DES SOUMISSIONS:

- Les soumissions de sous- contrats et de deuxièmes sous- contrats se termineront selon les Règles et Procédures de l'Alberta Bid Depository Ltd, situé au bureau de la Calgary Construction Association, 2540 - 5e avenue n.-0,, Calgary, Alberta, . On n'acceptera pas nécessai- rement ni la plis basse ni au-

. cune des soumis=lons,

G, lan Cameron, Chef, Services financiers et administratifs

ED.558 ; nn ne

Rôle de médiation pour le Canada

LONDRES - Selon le Times, dans une dépêche en provenan- ce de Moscou, le Canada serait approché pour prendre part aux négociations pour aplanir les dif- ficultés politiques entre les na- tions européennes de l'est et de l'ouest, Ces négociations de- vratent avoir lieu l'an prochain,

Le journal publie: ‘Avec l'ac- cord soviétique, le gouverne- ment neutre de la Finlande fait tout en son pouvoir pour mettre sur pied soit une conférence sur la sécurité européenne, soit une conférence générale de nations parties à l'OTAN ou au pacte de Varsovie, conférence À laquel- le participeraient les pays neu- tres européens et qui pourrait se tenir à Helsinki,

"Une source finlandaise à Moscou a déclaré que 17 pays avaient déjà été approchés À ce sujet et qu'ils s'étaient montrés,

pour la plupart, positifs,

‘’Selon la Finlande, les Etats- Unis et le Canada, pays vive- ment intéressés À la sécurité européenne, ne devraient pas ê- tre exclus d'une conférence eu- ropéenne, De plus, l'Allemagne de l'ouest, comme celle de l'est, devraient participer À une telle conférence.!!

L'article ne précise cepen- dant pas si le Canada fait partie des 17 pays approchés par le gouvernement finlandais,

_ Le Times affirme aussi que la Russie montre des signes d'anxiété quant À l'établisse. ment de bases pour un règle- ment politique en Europé, Cet- te attitude, laisse entendre le journal, coïncide peut-être avec un accord avec les Etats-Unis sur la limitation des armes stra- tégiques,

1 se pourrait fort bien qu'avant trop longtemps l'on puisse faire

fonctionner un rasoir, une brosse À dents électrique ou un jouet d'enfant simplement en plongeant une petite feuille de papier dans l'eau! Cette nouvelle batterie de papier - qui pourrait même un jour faire démarrer votre voiture par un froid matin d'hiver - ne pèse en tout et partaut que 1/10 d'oncel

Un beau gazon,

ça se prépare à l’automne

Pour obtenir un gazon par- fait, axempt de mauvaises her- bes et facile À entretenir, c'est en automne et non au printemps qu'il faut s'y prendre, d'après les conseils d'un spécialiste qui a créé et entretenu pendant 20 ans dés centaines de pelouses de tous genres et de toutes di- mensions,

Les semis d'automne sont les meilleurs, d'après lui, non seu- lement parce que la graine germe plus rapidement par temps frais, mais aussi parce que l'herbe pousse plus vite, Il s'ensuit que le gazon doit être tondu . plus fréquemment, Or, chaque fois que vous coupez 1e brin d'herbe au sommet, vous

l'obligez À. former une pousse

nouvelle plus bas sur la tige, Les feuilles se multiplient, les racines prennent une expansion plus rapide, Enfin, quand vous mettez de l'engrais sur une pe- louse semée en automne, vous ne fertilisez que le gazon, et non les mauvaises herbes, com- posées principalement de plan- tes qui aiment la chaleur,

Quand aux graines, on recom- mande d'acheter la meilleure qualité, C'est une dépense avan- tageuse car, en général, plus les

semences sont de bonne qualité, plus elles sont fines, et donc plus il y en a dans une livre,

Elles couvrent souvent une surface deux fois plus étendue qu'une livre de graines moins chères. D'autre part, c'est de la graine plus que de toute autre chose que dépend la qualité du gazon; c'est aussi l'élément le moins coûteux - $5 à $6 par 1,000 pieds carrés, Dépense insignifiante, en réalité, puis- qu'une pelouse convenablement établie et entretenue n'aura pas besoin d'être réensemencée avant plusieurs années,

Quand faut-il arroser? En principe, le gazon a besoin d'un

pouce de pluie une fois par se-

maine pendant la saison de croissance, Mais 11 peut so pas. ser d'eau pendant une quinzaine de jours, Il vaut mieux ne pas arroser du tout qu'arroser un peu Une précipitation d'environ un'pouce pénètre profondément; ce n'est pas le cas d'une légère aspersion qui oblige les racines À remonter vers le haut pour

trouver de l'humidité, Il faut”

750 gallons pour couvrir 1,000 pieds carrés d'un bon pouce

d'eau,

La mer a toujours provoqué les hommes comme une formi- dable énigme.

Jusqu'à une époque fort ré- cente, les problèmes qu'elle po- sait, était considérés comme insolubles, ont été à l'origine de légendes et de rêves, Cha- que fois que des chercheurs ont tenté d'explorer la mer, ils se sont trouvés désarméspar le très faible niveau technologique de leur époque, Aristote ne dispo- sait que des filets et hameçons des pêcheurs. Alexandre le Grand exigea un tonneau de ver- re pour descendre lui-même dans les profondeurs, mais il lui eût failu un bathyscaphe. Léonard de Vinci dessinait des engins prothétiques, mais ses concep- tions se révélaientirréalisables, ne serait-ce que par manque de caoutchouc industriel, Fréminet ne disposait pas de compresseur,

L'océanographie est née avec le fil À plomb: À grand-peine et à grands frais, des navires hé- roïques ont descendu au bout d'un câble des instruments primitifs et souvent ingénieux A cette époque, les sciences de la mer ont pris un caractère ésotérique et même aristocratique dont elles ont encore du mal à se débar- rasser, ‘

Aujourd'hui, enfin, le mariage des nouvelles méthodes de plon- gée et d'exploration avec les techniques instrumentales les plus avancées ouvre auxhommes le vaste milieu marin un peu a- vant celui de l'espace, Mais c'est avec une vive résistance que les

hommes de science de ma géné. ration ont franchi ce pas, et 1] convient de saluer les premiers ceux qui ont allié courage et clairvoyance: Milne- Edwards endossant un scaphandre à cas. que, Pierre Drach plongeant a- vec les premiers sgcaphandres autonomes, William Beebe ou Au- guste Piccard descendant en ba. thysphère ou en bathyscaphe, Jean-Marie Peres effectuant la deuxième plongée profonde de la soucoupe plongeante,

Dans cette lignée de pionniers enthousiastes et efficaces, Ray- mond Vaissière, professeur à la Faculté des sciences de Nice, sous-directeur du Musée océa- nographique de Monaco, s'ins- crit comme le premier scienti- tique à avoir vécu et travaillé dans une ‘maison sous la mer*!| C'était en 1963; cela a duré un mois plein, et il vous raconte. ra cela lui-même (''L'homme et le monde sous-marin", La- rousse éditeur), Grâce À des hommes comme Vaissière, a- joute le commandant Jacques. Yves Cousteau, préfacier de l'ou- vrage, l'océanographie rattrape son retard, se libère du com- plexe de non-participation du ‘chercheur sec", n'hésite pas À opter des techniques ou des mé- thodes neuves et audacieuses, Les sciences de la mer prennent un sens humain et se démocra- tisent, Les équipes rajeunis- sent et se soudent À leur chef,

Ce mouvement se généralise, Tous les grands laboratoires ma- rins ont leur service de plongée,

NOS$ REPRESENTANTS

BEAUMONT: ‘ Mme Ernest Gobeil

BONNYVILLE:

Mme René Champagne BROSSEAU:

Mme Ubaid Ouellette CALGARY:

Mme Marie Leblanc DONNELLY:

Mlle Evelyne Lefebvre FALHER :

Mme Lilianne Johnson FORT KENT:

M. Réal Croteau GIROUXVILLE:

Mme Alice Benoit GUY:

Mme Bernard Boulet LEGAL:

Mme Rita Préfontaine MARIE-REINE :

Mme Ed, Chouinard JEAN-COTE:

Mme Lucien Sasseville LA COREY:

M. Jean-Claude Lajoie

McLENNAN:

Mme Simone Frey MORINVILLE:

Mme Eddy Bachand PICARDVILLE:

Mme A, C. &t-Louis ST-EDOUARD':

Mme James Connelly ST-ISIDORE:

Mme Marie Lavole ST-PAUL:

Mme Germaine Caratozzolo ST-VINCENT:

M. Gilbert Hébert TANGENTE:

Mme Donat Sylvestre THERIEN :

M. Léonidas Cadrin VIMY:

Mme Albréda Fortier

IMMACULEE-CONCEPTION:

Mme J, Lamoureux ST-JOACHIM:

M. À. J. ST-Pierre ST-THOMAS:

Mme PF. Balillargeon

10010 - 109e rue,

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